12 manifestants anti-Israël inculpés pour s’être barricadés dans le bureau du président de Stanford
Il n'a pas été possible de joindre les individus qui ont été mis en examen ; il est difficile de dire si elles ont fait appel aux services d'un avocat

WASHINGTON – Douze manifestants ont été accusés de vandalisme pour leurs actions lors d’une manifestation anti-israélienne survenue en date du 5 juin 2024 à l’université de Stanford. Les protestataires s’étaient, à cette occasion, barricadés à l’intérieur du bureau du président de l’établissement.
Les mis en cause – qui sont âgés de 19 à 32 ans – étaient entrés dans le bâtiment et ils avaient « comploté d’occuper » les lieux, ont fait savoir les procureurs, ajoutant qu’au moins l’un des suspects avait réussi à pénétrer dans l’enceinte en brisant une fenêtre. Tous les suspects portaient des masques.
Des dizaines d’autres personnes avaient encerclé le bâtiment en scandant : « La Palestine sera libre ».
À l’époque, l’université avait déclaré que 13 personnes avaient été arrêtées au cours de la manifestation, qu’un policier avait été blessé et que le bâtiment avait essuyé des dégâts « importants ».
Les manifestants avaient rebaptisé le bâtiment du nom du « Bureau du docteur Adnan » en l’honneur d’Adnan Al-Bursh, un médecin palestinien décédé dans une prison israélienne après des mois de détention.
Il n’a pas été possible de joindre les individus qui ont été mis en examen. Il est difficile de dire si elles ont fait appel aux services d’un avocat.
L’administration du président américain Donald Trump a menacé de suspendre le financement fédéral des universités – notamment à Stanford – qui ont été accusées de ne pas être parvenues à mettre un terme à l’antisémitisme et aux actes d’intimidation à l’encontre des membres de a communauté juive sur les campus. C’est le cas pour Stanford.
L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.