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120 lycéens des Hauts-de-France visitent Auschwitz-Birkenau

La région est à l'initiative de ce travail de transmission de la mémoire du génocide dans un contexte de montée de l'antisémitisme et alors que les dernières études ont montré une grande méconnaissance de la Shoah chez les jeunes

Illustration : Des clôtures électriques avec des poteaux en béton et des isolateurs entourant les baraquements où les déportés étaient détenus au camp de concentration et de la mort d'Auschwitz créé par les nazis. (Crédit : Jack Guez/AFP)
Illustration : Des clôtures électriques avec des poteaux en béton et des isolateurs entourant les baraquements où les déportés étaient détenus au camp de concentration et de la mort d'Auschwitz créé par les nazis. (Crédit : Jack Guez/AFP)

La région des Hauts-de-France a organisé les 13 et 14 novembre derniers un voyage mémoriel au camp d’Auschwitz-Birkenau pour 120 lycéens. Un séjour qui résonne particulièrement avec une actualité marquée par une montée généralisée de l’antisémitisme en France et des tags antisémites découverts à Amiens, rappelle le quotidien local Courrier picard.

Les lycéens ont eu l’opportunité de découvrir l’ancien ghetto de Cracovie, où avaient été enfermés entre 15 000 et 20 000 Juifs, ainsi que le cimetière de la synagogue Remuh, transformé par les Nazis en décharge pendant l’occupation de la Pologne.

Ils ont ensuite pris la route d’Auschwitz-Birkenau où se trouvait le plus grand camp d’extermination de la Shoah. Un lieu qui « impose le respect », témoigne Miguel, l’un des jeunes qui faisaient partie du voyage et qui précise que « tant de vies se sont jouées à cet endroit ».

La visite a suscité l’émotion de nombreux lycéens qui, devant un tas d’affaires qui avaient été confisquées aux déportés juifs à leur arrivée au camp, ont été saisis par l’horreur. Romane a indiqué : « C’est violent. La pièce avec de vrais cheveux de déportés m’a choquée ».

L’émotion est devenue encore plus forte au moment de passer devant les salles de torture et l’unique chambre à gaz encore debout dans le camp.

Les lycéens ont aussi participé à une cérémonie d’hommage aux victimes devant le monument international du camp.

« On a la chance de pouvoir voir ce qu’il s’est réellement passé », a déclaré Miguel avant de conclure : « On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas ».

En octobre dernier, la Fondation pour l’innovation politique a révélé dans sa Radiographie de l’antisémitisme en France que 6% des moins de 35 ans pensent encore que la Shoah est une invention.

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