Israël en guerre - Jour 566

Rechercher

Air France propose « un dispositif d’exception » à ses employées sur ses vols vers l’Iran

En vue de la reprise de la liaison Paris-Téhéran, une note demandait aux femmes de porter le voile à la descente de l'avion

Equipage d'Air France (autorisation)
Equipage d'Air France (autorisation)

Air France va instaurer « un dispositif d’exception » pour remplacer les hôtesses et femmes pilotes qui ne voudront pas effectuer la liaison Paris-Téhéran afin de ne pas être obligées de porter le voile à la descente de l’avion, a indiqué lundi un responsable de la compagnie.

Selon ce dispositif, qui sera présenté lundi après-midi aux syndicats, « toute femme affectée sur le vol Paris-Téhéran et qui, pour des raisons de choix personnels, refuserait de porter le foulard à la sortie de l’avion, serait réaffectée sur une autre destination, donc ne serait pas dans l’obligation de faire ce vol », a déclaré le responsable des Ressources humaines, Gilles Gateau, sur la radio Europe 1.

Air France va rouvrir à partir du 17 avril la liaison Paris-Téhéran, suspendue depuis 2008 à la suite de sanctions internationales contre l’Iran.

Une note interne de la direction a suscité une controverse ses derniers jours parmi le personnel. Cette note demandait aux femmes de « mettre un pantalon, une veste ample et un foulard recouvrant les cheveux à la sortie de l’avion » à Téhéran.

« Ce n’est pas Air France qui décide en cette matière », a justifié Gilles Gateau, rappelant que les « équipages sont évidemment tenus de respecter la loi du pays dans lequel ils se trouvent ». Le port du voile à la descente de l’avion en Iran n’est pas nouveau : cette obligation existait déjà à l’époque où Air France desservait Téhéran.

« Le principe, à Air France comme sur toutes les compagnies, c’est que les personnels navigants ne choisissent pas leur destination. Ceci dit, là, on voit bien qu’il y a un problème particulier, une sensibilité particulière », a reconnu M. Gateau, ajoutant avoir « été à l’écoute de ces femmes et de cette sensibilité ».

Le syndicat Union des navigants de l’aviation civile (Unac) d’Air France réclame la mise en place du « volontariat » (avec une liste de non-volontaires), c’est-à-dire la possibilité pour les personnels de « refuser cette mission sans conséquence sur leur planning, leur rémunération ou dans leurs dossiers professionnels ».

D’après l’Unac, c’est « une procédure que l’entreprise connaît bien » pour l’avoir mise en place pour des vols vers Conakry, en Guinée, lors de la vagué d’épidémie du virus Ebola, ou vers Tokyo après l’accident nucléaire de Fukushima.

Cela sera le cas vers l’Iran, puisque le refus du personnel féminin d’assurer les vols Paris-Téhéran n’aura pas de « conséquence sur la rémunération », a assuré un porte-parole du groupe à l’AFP.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.