« Ça me manque de prendre mon café sur mon balcon et de voir à mes pieds notre terre promise, si belle et paisible »
Mariée et mère de deux enfants, Liat Cohen Raviv soutient des organisations favorables à un changement politique et a été évacuée en Galilée ; voici son histoire
Cet article fait partie d’une série intitulée « Déracinés ». Chaque article est le monologue d’un individu parmi les dizaines de milliers d’Israéliens déplacés à cause de la guerre contre le Hamas, évacués de la frontière nord du pays ou de l’enveloppe de Gaza. Aujourd’hui, Liat Cohen Raviv raconte son histoire.
Je suis née et j’ai grandi à Kiryat Shmona dans les années 1970. Mon enfance là-bas a été difficile, mais je n’y changerais rien parce que cela a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Mes parents ont immigré depuis le Maroc dans leur jeunesse. C’est moi qui faisais l’interface entre le marocain et l’hébreu, et vice versa.
La plupart des nouveaux immigrants restaient à l’écart, sans vraiment profiter du pluralisme. C’était de la survie plutôt qu’autre chose. J’étais mal à l’aise à l’idée de savoir que l’unique lycée de Kiryat Shmona, Danciger, était un vrai melting-pot côté élèves, alors que la majorité des enseignants venaient de kibboutzim, de moshavim ou de petits groupes religieux dans l’idée de sauver Kiryat Shmona. Tout du moins, c’est ainsi que les choses étaient présentées.
Mon enfance s’est déroulée sous la menace des roquettes Katioucha. C’était le quotidien à l’époque. L’année de mon CE1, nous avons passé de longs mois dans des refuges (nous et David Broza). À chaque refuge ses familles : pour moi, qui était alors une petite fille, c’était amusant et aussi « stérile », sûr. Une expérience familiale communautaire unificatrice et aussi un endroit sûr, loin de tout ce qui se pouvait se passer derrière les portes fermées des maisons de chacun.
Samedi 7 octobre
Mon mari Meir m’a réveillée le samedi matin pour me dire qu’il se passait quelque chose dans le sud. Nous avons allumé la télévision et suivi les événements. Pendant une heure, j’ai envoyé des messages à des amis des kibboutzim Beeri et Erez. Je leur ai dit de prendre leur voiture et de venir nous voir, ce à quoi ils m’ont répondu : « Comment veux-tu que nous prenions la voiture ? Nous ne pouvons même pas bouger ! »
J’ai dit à Meir de réfléchir à ce que nous pourrions faire pour aider. C’est mon instinct, quoi qu’il arrive. Quand les filles se sont réveillées, j’ai compris que mon désir de faire quelque chose à l’échelle du pays n’était pas réaliste.
Ma plus jeune fille (Tomer, 19 ans) fait son service militaire au sein de la police des frontières. À l’époque, elle se remettait d’une blessure au genou : les messages ont commencé à inonder le groupe WhatsApp de son unité. Elle n’avait pas le droit d’y aller et ils n’auraient pas apprécié qu’elle vienne. Deux mois après le début de la guerre, elle est partie au combat.
Doron, 21 ans, s’est réveillée vers midi. Elle a été instructrice dans les explosifs au sein du Génie et a appris aux soldats à identifier et désamorcer les explosifs (en mettant l’accent sur les tunnels). Soudain, elle s’est mise à s’agiter : « Qu’est-ce que vous faites encore là ? Rassemblez vos affaires, il faut partir, et vite. »
Nous étions tellement sidérés par la détresse du pays que nous n’avions même pas pensé à évacuer. Nous avons fait nos valises pour deux ou trois jours, nous sommes passés chercher ma mère et celle de Meir, à Kiryat Shmona, et nous sommes partis. Quelques heures plus tard, le petit ami de Doron, Alon, qui vit avec nous, a été rappelé dans la réserve. Quatre jours plus tard, elle était aussi appelée.
Où êtes-vous allée?
Dans un hôtel près de la mer de Galilée. L’ordre officiel d’évacuation a été donné par le Conseil régional le 16 octobre, un peu avant l’ordre d’évacuation militaire. Je suis membre de l’équipe locale d’urgence depuis 2006, et le jour où nous avons reçu l’ordre, je suis allée au centre de commandement de Metula. J’ai rejoint l’équipe et le chef du Conseil, David Azulai, et ensemble, nous avons organisé l’évacuation. En l’espace de quelques jours, 80 % des habitants de Metula ont été évacués vers trois hôtels situés au bord de la mer de Galilée.
Azulai a eu l’idée de loger les résidents dans des hôtels en respectant le principe de « sous-communautés ». Dans le premier hôtel, les familles avec enfants jusqu’en Sixième ; dans le deuxième, les jeunes et tous ceux qui voulaient évacuer avec des animaux de compagnie et enfin dans le troisième, les personnes âgées. Les hôtels sont proches les uns des autres.
Mon travail a consisté à créer des emplois du temps. J’ai compris que cela allait durer longtemps, et je savais que les gens avaient besoin d’autorité, d’empathie et d’une présence organisée. Ils avaient besoin de normalité. Le 18 octobre, soit deux jours après l’ordre d’évacuation, j’avais un programme hebdomadaire organisé pour l’enseignement, les conférences et la culture, et c’est toujours le cas aujourd’hui, en particulier pour l’hôtel des personnes âgées.
Vivre à l’hôtel s’est avéré difficile pour les ruraux qui avaient choisi de vivre à la campagne. Nous avons commencé avec 89 % des personnes évacuées dans des hôtels : aujourd’hui, il en reste 17 %. Les autres ont trouvé des logements non loin de la mer de Galilée, pour rester près des maternelles et écoles primaires mises en place à Tibériade. Les lycéens ont leurs cours au lycée Har Vagai, qui a été évacué vers le kibboutz Ginosar.
Comment vous êtes-vous sentie les premiers jours ?
Dans un premier temps, en tant que mère de famille, je me suis surtout inquiétée pour mes proches. Et en tant qu’activiste sociale, j’ai voulu contribuer à la vie de ma communauté.
Dès que nous sommes entrés dans la « routine de guerre », j’ai quitté mon travail à l’hôtel : je savais que j’avais autre chose à faire pour les autres. Au cours de ma carrière, j’ai enseigné le changement aux organisations, et il y avait beaucoup à faire en la matière.
Aujourd’hui, j’aide le département de la société et de la communauté du ministère de l’Éducation. Et en ce moment-même, nous menons un programme destiné aux organisations et institutions qui travaillent avec les enfants et les jeunes afin d’adapter le discours à ce que nous avons vécu et aux défis auxquels nous sommes confrontés.
Nous regardons ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné, dans les premiers jours de la guerre, pour créer un glossaire utilisable lors de la prochaine crise. Car il y aura fatalement une autre crise parce qu’Israël continuera d’être un modèle démocratique juif au sein d’un Moyen-Orient hostile : il nous faut toujours être prêts.
En ce sens, je tiens à dire que les premières personnes à réagir ont été les autorités locales – celles qui ont évacué avec leurs habitants et celles qui ont accueilli les évacués – et les organisations civiles informelles, comme les organisations de jeunes. Ce sont des organisations peu voire pas bureaucratiques et dotées d’un modèle adaptatif, réactif et rapide, apte au changement.
Le système de protection sociale, par exemple, a mis du temps à réagir malgré la mise en place de plans d’urgence. Cela n’a servi à rien parce qu’aucun plan n’a fonctionné de manière réaliste.
L’une des choses passionnantes qui se passe, à l’heure actuelle, c’est que les autorités locales, très sous-estimées avant le 7 octobre, ont révélé leurs forces. Leur contribution à la collecte et distribution de ressources sans poser la question de qui les rembourserait a été énorme.
Nous l’avons vu à Tibériade, Netanya et Eilat. Je parle de ces trois villes-là parce qu’elles ont toutes trois immédiatement accueilli des milliers de personnes déracinées, alors même qu’on les considérait auparavant comme faibles. Au plus fort de la crise, Tibériade a compté près de 12 000 personnes évacuées, alors que la ville compte 50 000 habitants.
Mon deuxième travail a été d’aider le Conseil régional d’Eshkol en matière d’éducation, culture, sport et développement communautaire. Ce travail allait bien au-delà des évacuations, par exemple pour prendre en charge les personnes ayant connu des incidents dans leur famille, avec des conséquences sur le long-terme.
Une pyramide de Maslow en train de s’effondrer
Le premier mois, j’ai compris que le problème était l’évacuation des familles – la rupture du lien avec leur maison et leur communauté – et la façon de faire face à une très forte incertitude. La hiérarchie des besoins, que nous enseigne le psychologue Abraham Maslow, a été affaiblie. L’une après l’autre, les croyances sur lesquelles nous nous étions appuyés, à commencer par celle d’une armée israélienne forte, s’étaient effondrées sous nos pieds.
Cela a eu lieu à titre personnel dans la vie de chacun des déracinés, mais aussi dans celle des communautés et enfin celle de la nation. Si l’on veut reconstruire de nouvelles bases, alors il faut commencer par les individus. Si les gens ne se sentent pas en sécurité vis-à-vis d’eux-mêmes, il leur sera impossible de se sentir en sécurité avec les autres, au sein du monde.
Et vous, comment allez-vous ?
C’est une question à laquelle je suis obligée de réfléchir. Mon instinct me pousse à faire le point avec moi-même et à voir comment je me sens. C’est ce que je fais après avoir regardé autour de moi, dans ma propre famille et dans ma communauté.
De par le monde, les sociétés peuvent s’opposer sur une infinité de sujets : entre celles qui aiment le houmous et celles qui préfèrent le tahini, entre les amoureux et les détracteurs de la coriandre, entre ceux qui voient les problèmes et ceux qui cherchent les solutions.
Disons que nous sommes dans un marécage. Mon instinct me commande de respecter ce marécage, de l’accepter et même de profiter de ce moment. Je sais que d’autres prendraient des lunettes et plongeraient dedans, et d’autres encore feraient en sorte de sortir du marais et d’emmener le plus de monde que possible avec eux.
Vous n’avez pas de sentiments plus difficiles ?
Il y a de la peur et quelque chose qui tient du choc, mais en-dehors de moi, pour le nord et les communautés d’Israël. Qu’allons-nous devenir ? J’ai des sentiments intenses, romantiques, pour Meir et l’État d’Israël. Meir dit qu’il perdrait si je devais choisir entre les deux.
Ceux qui vivent ici et qui ont vu des communautés ailleurs qu’en Israël, – comme je l’ai fait moi-même, dans le détail, en profondeur, dans des tâches de gestion même – savent bien que le projet national n’en est encore qu’à ses balbutiements. Israël a été créé par des jeunes qui en avaient assez d’être des réfugiés. Ils ont offert aux générations suivantes un cadeau et, au sens propre, une maison. Mais les fondations de la maison ont été subverties.
Je m’égare un instant, mais il est important pour moi de dire ceci : notre histoire est longue. Tout au long de celle-ci, Israël a connu la souveraineté juive à deux reprises, au moment du Premier Temple et du Second Temple. Les deux fois, la souveraineté a pris fin après 75 ans. La troisième fois qu’elle prendra fin au bout de 75 ans, il en sera fini de nous, de notre maison, ce qui signifie qu’il faut plus que jamais que notre projet national vise à renforcer les fondations du peuple, de la nation et de l’État.
Comment avons-nous pu en arriver à un tel niveau de polarisation ? Peut-être en vivant dans l’illusion que notre maison était sûre, ce qui nous a donné le droit de nous battre les uns contre les autres. Je vais le dire d’une autre manière : face à une menace existentielle, on ne se bat pas les uns contre les autres.
Israël est une démocratie juive au beau milieu d’un Moyen-Orient hostile et agressif, et cela n’est pas près de changer. Quand je dis hostile, je ne veux pas dire que l’ennemi nous fait des grimaces depuis l’autre côté de la clôture. Il nous attaque quand on s’y attend le moins et il nous faut faire avec : c’est pour cette raison que j’estime que le projet national n’est pas terminé.
J’ai élevé mes filles pour qu’elles soient d’abord et avant tout des femmes fortes, robustes et opiniâtres, dans un monde complexe, et elles savent qu’il est de leur devoir de contribuer à la société et à la communauté. C’est la norme.
Vie quotidienne
Nous sommes restés deux mois à l’hôtel, puis nous avons loué une maison à Rosh Pina. Nous n’y sommes presque jamais. Tomer fait son service militaire, Doron a été rappelée à nouveau, Meir est en service de réserve et moi, je me suis déplacée dans tout le pays.
Ex-officier de communication, Meir travaille actuellement au niveau des systèmes informatiques chargés de partager les informations de l’armée avec les autorités civiles. Chaque matin, il part travailler au centre de commandement de Metula et revient le soir. Son entreprise n’est guère florissante en ce moment, et j’imagine que nous en sentirons les effts économiques dans un an.
En quoi ressentez-vous également l’évacuation ?
Principalement dans un certain inconfort, à la fois occasionnel et accessoire. La semaine dernière, j’ai demandé à Meir de me rapporter notre presse-purée de chez nous, à Metula. J’en avais acheté un, deux, trois. Aucun ne fonctionnait. En fin de compte, les gens veulent ce à quoi ils sont habitués.
Pourtant, en dépit de cet inconfort, je suis consciente que notre famille est en train de prendre une incroyable leçon de vie. Inutile de se démener, nous y sommes. Et c’est mon devoir de voir quels en sont les côtés positifs.
Nous avons évacué une maison de 360 mètres carrés à Metula pour une maison de 87 mètres carrés à Rosh Pina, après deux mois passés à l’hôtel. À l’hôtel, vous ne faites pas grand chose : le ménage, le changement des draps, tout est fait pour vous. Je ne me sentais pas à ma place, mais j’étais occupée à aider d’autres personnes.
Pendant douze ans, j’ai dirigé une organisation internationale : j’étais hors d’Israël sept mois par an. J’ai l’habitude de dormir à l’hôtel et de sortir des vêtements d’une valise. Ce n’est pas amusant, mais ça ne m’a pas dérangée. Les filles et Meir pas davantage, parce qu’ils venaient parfois avec moi lors de mes déplacements.
À Rosh Pina, nous n’avons pas de place pour tout ce que nous avons chez nous, aussi n’avons-nous apporté que ce qui était essentiel, en laissant, comme je l’ai dit, le presse-purée là-bas.
Qu’est-ce qui vous manque ?
Le matin chez moi. Cela me manque de ne pas pouvoir sortir sur mon balcon, mon café à la main, et de voir notre terre promise s’étaler à nos pieds, belle et paisible. Je suis très inquiète pour le nord du pays.
Avant le 7 octobre, la Galilée orientale était l’endroit le moins développé d’Israël sur le plan socio-économique, éducatif, médical, en termes de salaire moyen, de lits d’hôtels par habitant et plus encore. Je n’invente rien, ce sont les données.
Quarante-cinq mille personnes évacuées de Galilée orientale se sont installées ailleurs. Qui reviendra ? Ceux qui n’ont pas assez d’argent. Ceux qui ont une hypothèque dont ils ne peuvent pas se dégager et qui ne peuvent pas vendre la maison qu’ils viennent d’acheter. Même s’ils peuvent vendre leur maison à moindre coût, que pourraient-ils acheter à un prix aussi bas et où ?
Et qu’en est-il de la jeune génération ? Depuis des années, le nord présente un solde migratoire négatif. On estime de 50 à 60 le pourcentage des jeunes qui partent. Rien qu’à Metula, sur une classe de 28 enfants, il n’en reste peut-être plus que quatre.
Les jeunes de 22 ans qui viennent de rentrer des combats à Gaza regardent vers le nord, et que voient-ils ? Une belle vue ne suffit pas. Il y a une course sociale à mener pour obtenir une bonne éducation et un bon revenu.
Les jeunes évacués vers un hôtel de Netanya commandent de la crème pour le visage et se font livrer par Wolt en quelques minutes.
Jusqu’alors, ils vivaient littéralement à la frontière, mais maintenant, avec la bénédiction et les fonds de l’État, ils vivent dans une sorte de camp d’entraînement avant de quitter la périphérie. Ils sont en train de goûter aux avantages que procure le fait de vivre dans le centre du pays sur des fonds publics. Pourquoi retourneraient-ils dans le nord ?
Compte tenu de ces informations, êtes-vous toujours optimiste ?
Je souffre d’un excès de réalisme, mais je reste optimiste quant à la possibilité d’arrêter l’émigration en provenance du nord. Mais tout ceci est encore théorique. Personne ne sait à quelle réalité nous reviendrons.
Après cinq mois de déracinement, nous avons compris que nous n’avions aucune idée de la date de retour. Peut-être que demain matin, il y aura une mobilisation des forces Redwan du Hezbollah, l’incarnation du mal. Pensez-vous qu’ils se trouvent à la frontière juste pour nous faire peur ? Pour eux, « De la rivière à la mer », c’est une réalité.
Allez-vous rentrer chez vous ?
Bien sûr. Je ne suis pas certaine que mes filles le feront, et je ne le leur demanderai pas. Elles savent que retourner à Metula relève quelque part du devoir national, mais elles ne se sacrifieront pas pour cela, mais moi oui. Elles ne reviendront pas s’il n’est pas certain qu’elles pourront aller se coucher sans le risque que quelqu’un entre et leur tranche la gorge pendant leur sommeil.
Vous n’avez pas peur ?
En fait, tout le monde a plus ou moins peur. La question est de savoir ce qui est le plus important. La question de savoir qui retournera à Metula – sauf en ce qui me concerne –, c’est ce qui me fait le plus peur.
Qu’est-ce qui vous donne de la force aujourd’hui ?
Le potentiel de croissance post-traumatique après la guerre.
En ce moment, les gens sont en crise. Serons-nous obsédés par le traumatisme ? Si un grand nombre de personnes disaient à l’antenne que nous sommes tous traumatisés, ce serait dommage.
J’ai deux amies proches qui ont vécu un traumatisme : Adi Gabai de Reim, dont le fils Amit Gabai a été assassiné le 7 octobre, et Ayelet Boyum de Beeri, dont le fils Inbar et le mari Gil ont été assassinés lors de l’horrible massacre. Elles sont à l’évidence traumatisées.
Je refuse de mettre des milliers d’évacués dans la même catégorie. Nous sommes en crise, dans l’incertitude et mal à l’aise. Mais cela n’a rien à voir avec un traumatisme. Même Ayelet et Adi, qui ont perdu ce qu’elles avaient de plus cher au monde, disent que la vie continue et qu’il faut agir.
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