Israël en guerre - Jour 530

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Christian Estrosi réagit à la mort des Bibas : « Il ne peut pas y avoir de paix durable avec des monstres »

Le maire de Nice, soutien indéfectible d'Israël et des familles d'otages depuis le 7 octobre, déplore le « désordre des positions » en Europe

Le maire de Nice Christian Estrosi prononce un discours lors d'une cérémonie en hommage aux victimes de l'attaque du 7 octobre contre Israël par le Hamas à l'occasion de son premier anniversaire, à Nice, dans le sud-est de la France, le 7 octobre 2024. (Photo Valery HACHE / AFP)
Le maire de Nice Christian Estrosi prononce un discours lors d'une cérémonie en hommage aux victimes de l'attaque du 7 octobre contre Israël par le Hamas à l'occasion de son premier anniversaire, à Nice, dans le sud-est de la France, le 7 octobre 2024. (Photo Valery HACHE / AFP)

C’est un maire qui, depuis le 7 octobre 2023, et malgré les nombreuses critiques, a choisi d’afficher fièrement son soutien à Israël, ses victimes du terrorisme et ses otages. Il n’avait fallu à Christian Estrosi que deux jours pour dresser le drapeau israélien sur la façade de la mairie de Nice, un drapeau qui continue de flotter après près de 16 mois de guerre au Proche-Orient.

Il l’a promis en janvier 2024, « le drapeau israélien restera présent sur la façade de la mairie jusqu’à la libération de tous les otages détenus par l’organisation terroriste du Hamas et pour dénoncer le pogrom du 7 octobre ».

Plus récemment, Estrosi a demandé à ce que les photos de Shiri, Ariel et Kfir Bibas, tous trois assassinés par le Hamas en captivité, soient projetés sur les panneaux d’affichage de la ville pour leur rendre hommage.

Mercredi, alors qu’Israël enterrait la famille Bibas et que des milliers d’Israéliens lui rendait un dernier hommage, la mairie de Nice s’est illuminée en orange, la couleur choisie pour soutenir la famille pour rappeler les cheveux roux d’Ariel et Kfir, et les photos des enfants de 4 ans et demi et de 8 mois au moment de leur capture étaient affichées sur les grilles de l’Hôtel de ville.

Le 24 février dernier, Christian Estrosi a accordé un entretien au Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) pour évoquer son soutien au combat pour la libération des otages.

« L’abject s’ajoute à l’ignoble », a déclaré le maire de Nice en réaction aux « cérémonies » de propagande organisées par le Hamas pour libérer les otages.
« Assassiner ne suffit pas au Hamas, ils veulent faire disparaître jusqu’aux dépouilles de ceux qu’ils ont assassinés. »

« Cela doit éclairer définitivement l’opinion publique. Il ne peut pas y avoir de paix durable avec de tels fanatiques, avec des monstres qui ne veulent qu’une chose, la destruction de l’État et du peuple israélien. La France doit et devra se tenir du bon côté de l’Humanité et de l’Histoire, elle doit s’engager fermement pour écarter définitivement cette menace », a poursuivi l’édile.

Déplorant que la France ne soit plus autant écoutée au Proche-Orient qu’elle a pu l’être par le passé, Estrosi a affirmé « compter sur les grandes démocraties, et sur la France pour nous redonner la fierté de se situer sur ce sujet en première ligne, pour jouer son rôle historique, pour permettre à l’avenir qu’Israël ait toutes les garanties de sa sécurité et pour que, plus jamais, ce territoire de Gaza constitue une menace pour son avenir, menace qui pèse aussi d’ailleurs sur les populations palestiniennes qui subissent depuis trop longtemps ce groupe terroriste »

Cette voix des « grandes démocraties » pourrait passer par l’Europe, a-t-il estimé, même si, a-t-il admis, « un certain désordre des positions est malheureusement visible » au niveau européen.

« Je souhaite néanmoins que le Président français prenne l’initiative d’une conférence européenne pour inciter les Européens à avoir une position commune, claire et ferme, sur Gaza, pour s’imposer en médiateur et ne pas laisser les États-Unis seuls. »

« Et si nous ne réussissons pas à nous mettre tous d’accord en Europe », a-t-il ajouté, « la France doit montrer la voie et porter sa voix dans le sens de l’Histoire. Si le Général de Gaulle était là, je ne doute pas un instant qu’il se passerait de l’Europe pour faire entendre sa voix et réaliser une médiation ».

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