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Chypre : la femme accusant des Israéliens de viol fait appel à la Cour suprême

La touriste reconnue coupable d'avoir menti sur son agression a été autorisée à rentrer chez elle la semaine dernière ; ses avocats tentent aujourd'hui de renverser le jugement

Une adolescente britannique accusée d'avoir prétendu à tort avoir été violée par des touristes israéliens, se couvre le visage alors qu'elle arrive pour son procès devant le tribunal de district de Famagouste à Paralimni, dans l'est de Chypre, le 30 décembre 2019. (Crédit : Iakovos Hatzistavrou / AFP)
Une adolescente britannique accusée d'avoir prétendu à tort avoir été violée par des touristes israéliens, se couvre le visage alors qu'elle arrive pour son procès devant le tribunal de district de Famagouste à Paralimni, dans l'est de Chypre, le 30 décembre 2019. (Crédit : Iakovos Hatzistavrou / AFP)

Les avocats de la touriste britannique reconnue coupable par la justice chypriote d’avoir menti sur un viol en réunion présumé par un groupe d’Israéliens a fait appel de sa condamnation, après être rentrée chez elle la semaine dernière.

L’équipe de défense de la jeune femme de 19 ans a déposé une demande d’appel auprès de la Cour suprême du pays jeudi, estimant qu’elle n’a pas bénéficié d’un procès équitable.

Me Michael Polak a déclaré que « son traitement injuste, ainsi que celui de ses représentants et du témoin, contrastaient clairement de celui accordé à l’accusation et à son témoin », a rapporté le Guardian.

« Sa condamnation enfreint non seulement les droits de l’adolescente accordés par la législation chypriote, mais contrevient également aux obligations internationales de Chypre en vertu de la Convention européenne sur les droits humains et de son statut de membre de l’Union européenne ».

Le 30 décembre dernier, le tribunal chypriote avait jugé la Britannique coupable d’avoir menti en ayant accusé 12 jeunes Israéliens de l’avoir violée dans un hôtel de la station balnéaire d’Ayia Napa en juillet. Elle a ainsi été condamnée pour « trouble à l’ordre public ».

La semaine dernière, elle s’est vue infliger une peine de 4 mois de prison avec sursis et une amende 140 euros, avant d’être autorisée à rentrer chez elle.

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