COVID : 15 % des meilleures études mondiales sur le vaccin produites par Israël
L'État hébreu se classe au 3e rang pour la quantité de recherches sur les vaccins publiées dans le New England Journal of Medicine
Environ 15 % des études les plus influentes au monde sur les vaccins contre la COVID-19 ont été rédigées par des scientifiques israéliens, selon une nouvelle étude qui met en évidence les contributions israéliennes massives à un domaine qui a été crucial pour faire face à la pandémie.
Selon cette étude, les chercheurs israéliens ont produit quelque 536 études sur les vaccins contre le coronavirus entre janvier 2020 et juin 2022. Cela correspond à une moyenne de quatre études par semaine sur toute la période.
Les premières études ont examiné les aspects théoriques de la vaccination contre la COVID. Et une fois que les vaccins ont été mis à la disposition du public, alors qu’Israël est devenu un pionnier dans leur administration, de nombreuses études ont été réalisées sur leur efficacité et sur divers aspects de la campagne de vaccination israélienne.
Au total, environ 3 % de l’ensemble des études sur le sujet comptaient au moins un auteur israélien, ce chiffre passant à 15 % pour les articles classés comme « hautement cités », ce qui signifie qu’ils figurent parmi les premiers pourcentages de publications, en fonction de la mesure dans laquelle les publications universitaires y font référence.
Seulement 0,2 % environ de la population mondiale est israélienne.
Dans deux des revues les plus citées, la recherche israélienne était particulièrement citée. Les articles israéliens représentaient 11 % des articles sur les vaccins dans le New England Journal of Medicine, qui occupe la troisième place, et 9 % des articles dans Nature Medicine, qui se place en quatrième position.
« Ce que nous avons montré, c’est à quel point la contribution des chercheurs israéliens était inhabituelle dans la littérature scientifique sur le vaccin », a déclaré le professeur Nadav Davidovitch, épidémiologiste de l’université Ben Gurion et l’un des chercheurs à l’origine du nouvel article sur la contribution d’Israël.
« De nombreux aspects différents ont donné à la recherche israélienne une importance particulière. Il s’agit notamment de la rapidité et de l’efficacité de la campagne de vaccination, ainsi que du besoin mondial de données réelles et opportunes pour la prise de décision, qu’Israël était bien placé pour fournir. Il y a aussi l’impact du solide système de soins de santé public d’Israël, avec de solides dossiers médicaux électroniques et de bonnes collaborations entre les parties prenantes. »
« Qui plus est, il y a eu une collaboration avec des institutions de premier plan au niveau international, comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les CDC (Centers for Disease Control and Prevention) américains et des organismes de réglementation tels que la FDA. »
Selon le Pr. Davidovitch, c’est le déploiement précoce et complet du vaccin en Israël qui a propulsé le pays au premier plan. « Ce succès reflète également le fait que l’on a saisi l’occasion de mener et de publier des recherches, ainsi qu’une culture de partage des données entre le monde universitaire, les caisses de santé et le ministère de la Santé », a noté le Pr. Davidovitch.
Selon lui, ce succès devrait inciter à investir davantage dans le monde universitaire et la médecine en Israël.
« Les enseignements tirés de cette réussite soulignent la nécessité d’investir dans les infrastructures et le personnel. Cela facilitera davantage de collaborations et aidera à répondre au besoin d’efforts mondiaux pour donner accès aux vaccins et aux connaissances émergeant d’efforts scientifiques similaires. »