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COVID-19: Une firme israélienne identifie des signes via des tests respiratoires

La firme israélienne annonce se rapprocher du développement d'un test fiable, plus rapide et moins cher que les tests PCR actuellement utilisés

Scentech Medical, en Israël, espère développer un test respiratoire pour dépister le coronavirus. (Capture d'écran :  YouTube)
Scentech Medical, en Israël, espère développer un test respiratoire pour dépister le coronavirus. (Capture d'écran : YouTube)

La firme pharmaceutique NextGen Biomed a annoncé être parvenue à identifier un certain nombre d’indicateurs initiaux de marqueurs biologiques qui lui permettraient de détecter des traces du coronavirus dans le souffle. Cette découverte pourrait entraîner la création d’un test respiratoire capable d’identifier le virus.

Cette déclaration faite par NextGen aura suivi l’annonce, au mois d’avril, du lancement d’une étude conduite par Israeli Scentech medical, une compagnie spécialisée dans les tests respiratoires et dont le siège se trouve à Tel Aviv. L’action de NextGen avait grimpé de 35 % après une information portant sur sa fusion avec Scentech.

Au mois d’avril, Scentech avait expliqué que l’essai consisterait à analyser le souffle de 50 à 60 personnes atteintes par le coronavirus d’âge et d’état de santé différents pris en charge au centre médical Meir de Kfar Saba, en comparant leur respiration avec celle de personnes en bonne santé. Le résultat serait alors vérifié en étudiant cent à 200 soldats malades et en bonne santé au sein de l’armée israélienne, avec l’espoir de pouvoir utiliser le souffle pour identifier les malades avec un taux d’exactitude d’au moins 85 %.

NextGen a fait savoir que cette étude en deux parties avait permis d’identifier certaines composantes gazeuses dans le souffle liées au coronavirus et que les conclusions étaient conformes à d’autres études scientifiques indépendantes, a noté dimanche le quotidien économique Globes.

En réponse aux conclusions, Drew Morris, directeur-général de Scentech, a déclaré que « nous sommes très encouragés par la réussite de cette identification d’indicateurs, et nous nous rapprochons du bilan initial de ces biomarqueurs et du début de recherches plus larges en vue de la mise en place de tests de dépistage rapides qui utiliseront cette technologie innovante ».

« Nous espérons produire un test fiable, bien moins cher et bien plus rapide que ceux qui existent aujourd’hui, notamment le PCR », a-t-il continué, selon Globes.

La vérification des conclusions devrait commencer dans les prochaines semaines, de manière à pouvoir développer un test respiratoire le plus précis possible pour le dépistage du coronavirus.

Avant la COVID-19, Scentech développait cette technologie avec pour objectif de détecter les cancers et les maladies infectieuses via l’analyse du souffle – en cherchant leurs biomarqueurs dans les milliers de gaz différents présents dans chaque exhalation, selon le docteur Udi Cantor, chirurgien généraliste et urologique, qui est également le directeur médical de cette étude sur le coronavirus.

Ce processus utilise la chromatographie en phase gazeuse, une technique de laboratoire utilisée pour séparer et analyser les composants des gaz ; la spectrométrie de masse, utilisée pour déterminer les signatures élémentaires des particules et des molécules, ainsi qu’un dispositif de collecte d’échantillons respiratoires ReCIVA.

Ces techniques permettent d’analyser environ 8 000 composantes organiques volatiles présentes dans le souffle, qui joue un rôle actif dans l’élimination des déchets corporels, de la même manière que l’urine, la sueur ou les matières fécales, note Cantor.

Photo d’illustration : Les employés de l’organisation United Hatzalah, vêtus de leur habit de protection contre le coronavirus, dépistent des hommes ultra-orthodoxes à la Yeshiva Wolfson de Jérusalem, le 27 août 2020 (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Un grand nombre de ces gaz a une signature connue, ajoute-t-il, mais il y en a pourtant beaucoup d’autres qui restent encore indéterminés. L’idée est d’utiliser un processus d’élimination analytique pour séparer les composants connus et inconnus, puis de restreindre le processus pour découvrir le biomarqueur précis et insaisissable du coronavirus.

La compagnie britannique ANCON Medical, spécialisée dans les diagnostics réalisés à l’aide de tests respiratoires, développe également actuellement un test de ce type pour dépister le coronavirus. Des essais ont été lancés dans les hôpitaux britanniques au mois d’août, a fait savoir le Daily Mail.

Shoshanna Solomon a contribué à cet article.

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