Crime de haine: Un village palestinien visé pour la deuxième fois en une semaine
Pneus de voitures crevés et messages de haine en hébreu tagués sur les murs d'Urif, deux jours après que des vignes et des figuiers ont été abattus dans le village voisin de Burqa
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
La police enquêtait sur une attaque de haine présumée jeudi dans le village d’Urif, au nord de la Cisjordanie, où deux voitures ont eu leurs pneus crevés et où des slogans de haine en hébreu ont été trouvés peints à la bombe sur un certain nombre de bâtiments.
Les phrases taguées étaient « Ici vivent des ennemis. Expulser ou tuer » et « les Juifs ne resteront pas silencieux », en plus d’un verset biblique sur le thème de la vengeance.
La police et Tsahal se sont rendus sur les lieux.
L’incident est survenu deux jours après qu’un crime similaire a été signalé dans le village palestinien voisin de Burqa, où des vandales ont abattu des dizaines de vignes et de figuiers.
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Les phrases en hébreu « Stop au terrorisme agricole » et « Nous atteindrons chaque endroit » ont été trouvées sur la route d’accès près de l’entrée de la ville.
Plus tôt ce mois-ci, quelque 200 oliviers et vignes ont été retrouvés détruits à Beit Sakarya, un village palestinien adjacent à l’avant-poste de Netiv Haavot, où 15 maisons ont été récemment démolies après que la Cour suprême a décidé qu’elles étaient construites sur des terres n’appartenant pas à l’État.
Les habitants ont découvert la phrase en hébreu « Stop au terrorisme agricole » peinte sur un rocher sur les lieux. Selon l’ONG de défense des droits Yesh Din, il s’agissait du deuxième incident de ce type à Beit Sakarya au cours des deux dernières semaines.