Danon soumet sa candidature au poste de chef du Likud
L'ancien vice-ministre de la Défense avait recueilli les 500 signatures nécessaires pour déposer sa candidature
Danny Danon (Likud) a présenté lundi sa candidature à la direction du Likud, devenant ainsi le premier à contester le leadership du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans les primaires du parti.
« Au cours des dernières années, le mouvement du Likud s’est égaré », a déclaré Danon. « Il est temps à la fois de parler à la droite et de faire le bien, en termes de sécurité et de politique, ainsi que socialement et économiquement. »
Danon a recueilli les 500 signatures nécessaires pour déposer sa candidature.
Le président du comité central du Likud – qui a été congédié de son poste de vice-ministre de la Défense par Netanyahu cours de l’été après qu’il a exprimé des critiques vis-à-vis de la guerre à Gaza – avait annoncé, le 10 novembre dernier, qu’il ferait campagne .
Il a été un critique féroce de la politique de Netanyahu.
Le député Likud Moshe Feiglin et l’ancien ministre de l’Intérieur Gideon Saar seraient également en lice pour la direction du Likud, avec des primaires prévues pour le 6 janvier.
Selon un sondage cité par Haaretz dimanche, le nombre de sièges que le Likud obtiendrait ne réduirait pas considérablement avec Danon ou Feiglin à la barre du parti. 18 sièges avec Feiglin et 17 avec Danon. De récents sondages montrent que si c’était Netanyahu, le Likud serait probablement crédité de plus de 20 sièges.
Une source du Likud a déclaré jeudi à la Dixième chaîne que Saar envisageait un retour pour tenter de renverser Netanyahu.
Confiant sur l’idée que Saar peut vaincre Netanyahu lors des primaires du Likud du 6 janvier, les militants en faveur de Saar exhortent l’ancien ministre de déposer officiellement sa candidature avant la date limite du 14 décembre prochain.
L’intéressé n’a pas réagi. Il a officiellement quitté son poste de ministre de l’Intérieur à la mi-octobre.
Netanyahu a dirigé le Likud sans subir de menaces extérieures depuis 2005, au moment où Ariel Sharon l’avait quitté pour former le parti Kadima.