Israël en guerre - Jour 570

Rechercher

Décès du photographe juif Frank Horvat, grand portraitiste des femmes

Dans les années 1960, il avait acquis une renommée internationale par ses photos de mode, considérées comme renouvelant le genre, avec un style plus réaliste et moins guindé

Le photographe d'origine italienne Frank Horvat lors du vernissage de son exposition « A Trip Through A Mind (The iPad Exhibition) » à la galerie Hiltawsky de Berlin, le 15 mars 2012. (Crédit : John MACDOUGALL / AFP)
Le photographe d'origine italienne Frank Horvat lors du vernissage de son exposition « A Trip Through A Mind (The iPad Exhibition) » à la galerie Hiltawsky de Berlin, le 15 mars 2012. (Crédit : John MACDOUGALL / AFP)

Le photographe Frank Horvat, grand voyageur, observateur de la mode et de la rue, auteur de saisissants portraits de femmes, est décédé à l’âge de 92 ans, a-t-on appris mercredi auprès de la galerie Lelong à Paris.

Il avait fait l’objet dans cette galerie jusqu’à début d’octobre d’une exposition, présentant une série de portraits sensuels et colorés de femmes dans la tradition de la peinture classique. Il avait choisi de reconstituer des tableaux célèbres en faisant poser des modèles féminins contemporains.

D’origine italienne, né en 1928 à Abbazia (aujourd’hui Opatija en Croatie) de parents médecins, Juifs et originaires d’Europe Centrale, Frank Horvat vivait à Boulogne-Billancourt, en région parisienne.

Il avait rencontré Henri Cartier-Bresson en 1950. Rencontre importante qui devait l’inciter à entreprendre un voyage de deux ans en Asie, en tant que photojournaliste indépendant.

Dans les années 1960, il avait acquis une renommée internationale par ses photos de mode, considérées comme renouvelant le genre, avec un style plus réaliste et moins guindé.

Frank Horvat a vécu en Suisse, en Italie, au Pakistan, en Inde, en Angleterre et en France, où il s’était installé à la fin des années 1950.

Partagé entre la saisie de l’immédiateté et la nostalgie, il est aussi l’auteur de trois essais photographiques en couleur destinés à des expositions et à des livres.

Le musée Maillol, à Paris, lui avait consacré en 2000 une double exposition avec des « vintages » (tirages d’époque) de « Paris 1950 », mais aussi « 1999, un journal photographique », chronique de choses vues pendant 360 jours, qu’il avait défini comme « une sorte de tableau composite de (son) horizon visuel ».

« Je n’ai pas fait de photos de guerre, de misère, de souffrance ou de folie : non pas par indifférence à ces malheurs, mais parce que je ne me sens ni la justification morale, ni le courage physique pour affronter de telles situations en tant que photographe », expliquait-il alors.

Quant aux célébrités, « elles ne font pas partie de mon monde », ajoutait-il.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.