Des barrières françaises anti-camion bélier directement inspirées d’un modèle israélien
La police de La Grande Motte teste pour le carnaval annuel un modèle de barrière française, qui peut stopper une camionnette d'une tonne et demie en seulement 5 mètres
Elle s’appelle BAAVA, un nom à consonance hébraïque qui pourrait être une forme d’hommage à sa source d’inspiration israélienne. Il s’agit en fait de l’acronyme de « barrières amovibles de sécurité anti-véhicule assassin » un dispositif visant à empêcher l’intrusion de véhicule bélier dans des zones piétonnes comme cela est arrivé à Nice en 2016, Barcelone ce mois-ci et Jérusalem à plusieurs reprises.
« Les barrières développées par la société provençale s’inspirent directement du modèle israélien commercialisé par Mifram Security, dont le premier client n’est autre que la France » explique le Midi Libre.
« Depuis l’attentat de Nice, l’État impose aux collectivités de prendre des mesures pour la sécurité, sans toutefois dire lesquelles, explique le chef de la police, Jean-Michel Weiss, au journal. Chacun trouve le moyen de faire face aux menaces. Ces barrières s’installent et s’enlèvent très rapidement. Elles s’adaptent aussi à la largeur de la voirie, il suffit d’ajouter ou d’enlever des modules. »
Selon son fabriquant ce modèle permet « de stopper une camionnette d’une tonne et demie lancée à 60 km/h sur à peine cinq mètres. » Arrêter un poids-lourd nécessitera plusieurs rangées de ces barrières.
Midi Libre explique que ces barrières, modèles israéliens ou français, présentent le double avantage d’être plus facile à installer et moins onéreux que des blocs de bétons.