Israël en guerre - Jour 340

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Des dizaines de roquettes tirées par le Hezbollah vers le nord d’Israël ; l’armée riposte

Selon Tsahal, 50 projectiles ont été lancés ; plusieurs ont été interceptés ; les autres sont retombés dans des champs ; le Liban signale quatre blessés dans une attaque israélienne sur Baalbek

Image d'une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montrant un missile intercepteur du Dôme de fer abattre une roquette tirée par le Hezbollah vers le nord d'Israël, le 24 mars 2024. (Crédit : X. Utilisé conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Image d'une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montrant un missile intercepteur du Dôme de fer abattre une roquette tirée par le Hezbollah vers le nord d'Israël, le 24 mars 2024. (Crédit : X. Utilisé conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Le groupe terroriste du Hezbollah a tiré au moins 50 roquettes vers le nord d’Israël avant l’aube, dimanche, alors que les forces israéliennes ont indiqué avoir abattu plusieurs projectiles, ajoutant que d’autres étaient retombés dans des champs.

Ce barrage, qui a été l’un des plus importants depuis le début des hostilités, au mois d’octobre, a eu lieu au cours d’un week-end marqué par des frappes de Tsahal sur des sites du groupe terroriste soutenu par l’Iran – notamment par une attaque commise dans les profondeurs du pays, au Nord-Est, qui a eu lieu dimanche juste après minuit et qui, selon le Hezbollah, a été à l’origine de sa lourde riposte.

L’État juif frappe de plus en plus profondément le territoire libanais, prenant pour cible depuis plusieurs semaines des positions du Hezbollah alors que l’organisation, de son côté, a renforcé ses attaques, intensifiant la menace d’un conflit plus ouvert et celle d’un élargissement de la guerre qui est en cours dans la bande de Gaza.

Mercredi matin, l’armée a confirmé les informations portant sur une frappe aérienne à Baalbek, une ville du nord du Liban, affirmant que les avions de chasse avaient pris pour cible une usine de production d’armement du Hezbollah.

Les militaires ont aussi confirmé que le Hezbollah, comme il l’avait affirmé, avait tiré un barrage de roquettes en direction du nord de l’État juif, disant qu’ils avaient détecté 50 lancements ayant pénétré sur le territoire israélien. Le Hezbollah avait expliqué en avoir lancé 60, précisant que plusieurs étaient retombées sur le territoire libanais.

Cet important barrage de roquettes a activé les sirènes dans deux communautés du nord, à Snir et à Odem.

Tsahal a expliqué que plusieurs projectiles avaient été interceptés par le système de défense antiaérien du Dôme de fer, les autres retombant dans des zones non-peuplées. Aucun dégât et aucun blessé n’ont été signalés.

Des images postées sur les réseaux sociaux ont montré les missiles du Dôme de fer intercepter le barrage de roquettes ainsi que des projectiles qui, semble-t-il, retombent sur le sol israélien.

En réponse, Tsahal a indiqué que ses avions de chasse avaient immédiatement visé certains des lance-roquettes utilisés dans le cadre de cette attaque.

Le Hezbollah avait annoncé, plus tôt, qu’en réponse aux « bombardements survenus dans la ville de Baalbek », au nord-est du Liban, le groupe terroriste avait pris pour cible deux bases militaires du nord d’Israël, utilisant plus de 60 roquettes de modèle Katyusha.

Quatre personnes ont été blessées dans ces frappes à Baalbek, qui ont visé un immeuble à deux étages, a précisé un correspondant de l’AFP dimanche, en tout début de matinée.

Baalbek, une localité qui était considérée, dans le passé, comme un bastion du Hezbollah, est située à presque cent kilomètres de la frontière israélienne. L’attaque de dimanche est la quatrième, de la part d’Israël, dans le secteur de Baalbek, où Tsahal s’en est pris à des postes du groupe terroriste.

Les militaires ont signalé dans un communiqué que les avions avaient « bombardé un site de production du Hezbollah contenant des armes dans le secteur de Baalbek ».

Ils ont aussi diffusé des images montrant l’attaque.

D’après le correspondant de l’AFP, « l’aviation israélienne a lancé cinq missiles sur un bâtiment habité de deux étages à al-Osseira, aux abords de Baalbeck ».

Il a ajouté que les frappes avaient visé un centre du Hezbollah qui avait été déserté depuis un moment, faisant quatre blessés parmi les habitants des immeubles voisins.

Le gouverneur de la région Bachir Khodr a également fait état sur le réseau social X de blessés.

Cette frappe à Baalbek et les tirs de roquettes du Hezbollah ont eu lieu après que le Hezbollah a affirmé, samedi dans la journée, qu’il avait lancé deux drones chargés d’explosifs en direction d’une batterie du Dôme de Fer, dans le nord d’Israël. Selon l’armée, aucun dégât et aucun blessé n’ont été enregistrés dans l’attaque. Une enquête est en cours sur cet incident, a indiqué l’armée.

Le Hezbollah a aussi lancé un certain nombre de missiles en direction du mont Dov, de Margaliot et de Shomera, sans faire de victimes, a noté Tsahal.

Les militaires ont aussi dit, samedi, qu’ils avaient frappé trois sites du Hezbollah dans le sud du Liban.

De la fumée s’élève dans le secteur d’une frappe israélienne dans le village de Khiam, au sud du Liban, près de la frontière avec Israël, le 23 mars 2024. (Crédit : Rabih Daher/AFP)

Depuis le 8 octobre, le Hezbollah a attaqué presque quotidiennement des communautés israéliennes et des postes militaires le long de la frontière avec des roquettes, des drones, des missiles anti-chars et d’autres moyens, le groupe terroriste affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza dans le cadre de la guerre qui s’y déroule. Le Hezbollah est un supplétif de l’Iran au Liban et les groupes terroristes palestiniens du Hamas et Jihad islamique palestinien sont soutenus par l’Iran.

Tsahal a régulièrement répondu par des frappes au Liban, tout en avertissant que la présence du Hezbollah à la frontière ne serait plus tolérée et en mettant en garde contre une guerre dans le nord si les efforts internationaux en cours ne parvenaient pas à déloger les forces du groupe terroriste de la zone frontalière.

La guerre à Gaza a éclaté après les massacres perpétrés par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre, au cours desquels quelque 3 000 terroristes ont fait irruption en Israël par voie terrestre, aérienne et maritime, tuant près de 1 200 personnes et prenant 253 otages, pour la plupart des civils.

Promettant d’anéantir le Hamas, Israël a lancé une opération militaire de grande envergure dans la bande de Gaza. Le Hezbollah, allié du groupe terroriste palestinien et soutenu par l’Iran, a répondu par des frappes et des attaques sur le front nord.

Jusqu’à présent, les affrontements à la frontière ont causé la mort de sept civils du côté israélien, ainsi que celle de dix soldats et réservistes de Tsahal. Plusieurs attaques ont également été lancées depuis la Syrie, sans faire de blessés.

Deux attaques aériennes israéliennes, le 12 mars, avaient fait au moins deux morts et vingt blessés dans les environs de Baalbek, marquant une escalade continue entre l’État juif et le Hezbollah.

Du côté du Hezbollah, 244 de ses terroristes ont été tués par Israël depuis le 8 octobre, principalement au Liban, mais aussi en Syrie.

Au Liban, 42 autres membres de groupes terroristes distincts, un soldat libanais et au moins 30 civils, dont trois journalistes, ont été tués.

Face aux attaques incessantes du Liban, les responsables israéliens maintiennent que le pays n’acceptera plus la présence du Hezbollah le long de la frontière, en violation de la résolution de l’ONU qui a mis fin à la Deuxième Guerre du Liban en 2006. Ils affirment que, depuis ces positions, les terroristes pourraient lancer une attaque similaire à celle du Hamas le 7 octobre dans le sud d’Israël.

Le ministre de la Défense Yoav Gallant a averti, au mois de février, qu’une possible trêve à Gaza n’aurait pas d’impact sur « l’objectif » poursuivi par le pays qui est de repousser le Hezbollah de la frontière nord, que ce soit par voie diplomatique ou par la force.

De son côté, le chef du groupe terroriste chiite a estimé mi-mars qu’Israël était trop affaibli pour se lancer dans une guerre contre le Liban, au lendemain de frappes israéliennes meurtrières près de Baalbeck.

L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.

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