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Des leaders juifs américains disent que le favori qatari à la présidence de l’UNESCO a promu l’antisémitisme

La conférence des présidents accuse Hamad bin Abdulaziz al-Kawari d'avoir "approuvé, parrainé ou soutenu des programmes aux contenus antisémites flagrant", et regrette ces "antécédents"

Hamad bin Abdulaziz Al-Kawari (Crédit : Wikimedia / Creative Commons)
Hamad bin Abdulaziz Al-Kawari (Crédit : Wikimedia / Creative Commons)

Une importante organisation juive américaine a accusé mercredi le favori qatari dans la course à la présidence de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) d’avoir parrainé « des projets et des programmes aux contenus antisémites flagrants ».

Lors d’une réunion organisée à Paris cette semaine, les 58 états-membres de l’UNESCO ont voté pour remplacer la présidente sortante de l’instance, Irina Bokova.

Mardi, le diplomate qatari et ancien ministre de la Culture Hamad bin Abdulaziz al-Kawari a émergé comme le favori dans la course, la Française Audrey Azoulay – elle aussi ex-ministre de la Culture – prenant la seconde place parmi les six candidats qui sont encore en lice.

Dans un communiqué paru mercredi, la CoP -la conférence des présidents américains – a indiqué qu’al-Kawari « n’a pas la compétence pour diriger une institution dont la mission est de renforcer les liens entre les nations, de promouvoir le dialogue et la compréhension parmi les cultures et religions diverses et de protéger le patrimoine de tous les peuples à travers le monde ».

Les dirigeants de la Conférence des présidents des principales organisations juives américaines avec le président égyptien Abdel Fattah El-Sissi au Caire le 11 février 2016 (Crédit : Autorisation)
Les dirigeants de la Conférence des présidents des principales organisations juives américaines avec le président égyptien Abdel Fattah El-Sissi au Caire le 11 février 2016 (Crédit : Autorisation)

L’organisation a déclaré : « Al-Kawari a des antécédents où il a fait tout le contraire, en approuvant, encourageant, parrainant et en soutenant des projets et des programmes marqués par des contenus antisémites flagrants ».

Elle a également noté qu’al-Kawari est « le responsable d’un pays qui se distingue régulièrement à l’ONU pour se joindre aux efforts internationaux de singularisation d’Israël et qui met en doute les principes fondateurs de la foi juive ».

« Malheureusement, le groupe de pays que rejoignent le Qatar et M. Al-Kawari dans ce type d’efforts ont, ces dernières années, détourné l’agenda de l’UNESCO pour y introduire et adopter des résolutions immondes qui nient les liens religieux juifs et chrétiens aux lieux saints en Israël. Ils présentent également des accusations sans fondement d’actions israéliennes qui auraient pour objectif de détruire les lieux saints musulmans placés sous sa protection ».

Carmel Shama-Hacohen, ambassadeur d'Israël auprès de l'UNESCO. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Carmel Shama-Hacohen, ambassadeur d’Israël auprès de l’UNESCO. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Après le résultat obtenu par al-Kawari lors du premier round électoral, lundi, l’envoyé israélien au sein de l’organisation, Carmel Shama-Hacohen, a déploré cette performance, estimant qu’il s’agit d’ « une mauvaise nouvelle pour l’organisation et malheureusement aussi pour Israël ».

Il a toutefois souligné que « tout peut encore arriver » et que ce premier vote ne désignait pas nécessairement le vainqueur final. Il a rappelé que la présidente sortante Irina Bokova n’avait remporté que sept voix lors de ce premier tour mais qu’elle avait été finalement élue.

Dans son communiqué, la Conférence des présidents a établi que « le comité exécutif a une opportunité de réparer la crédibilité de l’UNESCO en élisant un individu au poste de directeur général qui placera les valeurs et les idéaux de l’institution à la tête de son ordre du jour. Jusqu’à présent, dans le processus de sélection, le comité exécutif semble prêt à hypothéquer la possibilité de placer ces idéaux et ces valeurs en priorité, avant des considérations politiques vulgaires ».

Il a ajouté que « lors du prochain vote, nous espérons voir le comité exécutif se prononcer avec responsabilité – et en prenant en compte la viabilité future de cette instance dont l’importance est si grande – en élisant un directeur général qui saura démontrer un engagement réel et la capacité de diriger l’UNESCO en assumant sa mission vitale ».

Raphael Ahren et Alexander Fulbright ont contribué à cet article.

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