Des organisations anti-Israël appellent à la fin du jumelage Toulouse-Tel Aviv
Les militants citent l'exemple de Barcelone, qui a mis fin à son jumelage, sans pour autant préciser que le conseil municipal de la ville s'était exprimé contre
Une trentaine d’organisations toulousaines ont appelé à un rassemblement à la fin du mois « en soutien au peuple palestinien et pour demander la fin du jumelage de Toulouse avec Tel Aviv », a rapporté le journal La Dépêche.
Les deux villes sont jumelées depuis 1962.
Selon ces organisations, « mettre fin à cette coopération, c’est dénoncer la politique du gouvernement d’extrême droite israélien ». « En écho de la récente décision de la mairie de Barcelone de suspendre son jumelage avec Tel Aviv le 8 février dernier, nous dénonçons également la coalition d’extrême droite nouvellement élue qui regroupe des personnalités politiques ouvertement fascistes, homophobes et racistes », a indiqué Tom Martin du Collectif Palestine Vaincra, à l’initiative du projet.
Dans leur appel au rassemblement, les groupuscules n’ont néanmoins pas mentionné que le conseil municipal de Barcelone avait rejeté, par un vote symbolique, la décision de la maire de gauche, Ada Colau, de suspendre le jumelage avec Tel Aviv. (Toutefois, les conseillers n’ont pas les compétences d’annuler la décision de la maire.)
Seul le parti de la maire avait voté en faveur de la proposition. Barcelone était jumelée avec Tel Aviv et la bande de Gaza depuis la signature d’un accord d’amitié et de collaboration en 1998.
José Luis Martínez-Almeida, le maire conservateur de Madrid, avait fustigé la décision de Colau, affirmant qu’elle avait « des relents antisémites », selon le quotidien espagnol El Pais.
Il avait annoncé sur Twitter avoir écrit au maire de Tel Aviv, Ron Huldai, pour exprimer « l’engagement de Madrid en faveur de la démocratie et de la liberté ». Il a ajouté que « ce serait un honneur d’être jumelé avec Tel Aviv ».