Des proches de Ben Gvir sont convoqués dans le cadre d’une enquête en cours sur un chef de police en Cisjordanie
La police enquête sur le commandant Avishai Muallem qui est soupçonné d'avoir truqué des rapports sur des attaques de résidents d'implantation pour s'attirer les faveurs de l'ex-ministre de la Sécurité nationale

Chanamel Dorfman, un haut fonctionnaire du ministère de la Sécurité nationale, proche de l’ex-ministre Itamar Ben Gvir, a été convoqué par le Département des enquêtes internes de la police (DIPI) pour comparaître devant l’unité, dans le cadre d’une enquête en cours sur un chef de la police en Cisjordanie.
Le DIPI n’a pas précisé s’il était convoqué pour être interrogé ou pour témoigner.
Une poignée d’autres associés de Ben Gvir ont également été convoqués aux côtés de Dorfman, notamment l’ancien député d’Otzma Yehudit Zvi Sukkot et le commandant du district de Cisjordanie Moshe Pinchi, ancien secrétaire aux affaires de sécurité de Ben Gvir, selon la chaîne Kan.
Le commandant Avishai Muallem, que le DIPI soupçonne d’avoir truqué des enquêtes sur des attaques de résidents d’implantation extrémistes pour s’attirer les faveurs de Ben Gvir et obtenir une éventuelle promotion, a également été convoqué par la police.
De nombreux membres de l’entourage de l’homme politique d’extrême-droite font l’objet d’un examen minutieux de la part du ministère de la Justice, dans le cadre de l’enquête menée au sujet de Muallem, qui est actuellement suspendu de son poste à la tête de l’unité d’enquête et de renseignement de la police de Cisjordanie.
Le DIPI soupçonne également le commissaire en chef des prisons israéliennes, Kobi Yaakobi, d’avoir informé Muallem qu’il était le suspect central d’une enquête, ce qui constituerait une obstruction et un abus de confiance. Il n’a pas encore été inculpé.
Ben Gvir a décrié la convocation du DIPI dans un communiqué accusant le procureure générale Gali Baharav-Miara de continuer « à harceler et à intimider des personnes qui me sont proches, ainsi que d’éminents officiers de police, dans le cadre de sa campagne de persécution d’enquêtes politisées – encore une fois par le biais de sa police privée, ou sous le titre formel de ‘DIPI’ ».