Tsahal a éliminé deux terroristes par une frappe aérien dans le sud du Liban
Un père et son fils auraient été tués, dont l'un serait un soldat de l'armée libanaise, dans le village de Chebaa

Un membre du Hezbollah et un membre d’un groupe terroriste allié ont été tués aujourd’hui dans une frappe de drone israélien à Shebaa, dans le sud du Liban, selon l’armée.
Le deuxième homme était membre des Compagnies de résistance libanaises.
Selon l’armée israélienne, les deux hommes étaient impliqués dans « la manipulation d’armes utilisées par le Hezbollah à des fins terroristes et pour observer les soldats de l’armée israélienne dans la région ».
Leurs activités « constituent une violation flagrante des accords entre Israël et le Liban », ajoute l’armée israélienne.
Ce raid intervient après des frappes israéliennes le 5 juin sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah pro-iranien, les plus violentes depuis le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre.
L’agence officielle libanaise Ani a précisé que les tués sont un homme et son fils, et que son deuxième fils avait été blessé.
Lebanese soldier Mohammad Kanaan and his son were killed in an Israeli drone strike in southern Lebanon.@PressTV pic.twitter.com/7hHd09uzQL
— Azadar Hussain (@Azadar04) June 10, 2025
La chaîne Al-Maydeen, affiliée au groupe terroriste Hezbollah, a rapporté que l’une des personnes tuées était un soldat de l’armée libanaise.
⚡???????????????? Israeli airstrike reported in the Shebaa area of southern Lebanon. There are reports of two deaths.#Beirut #Israel #Hezbollah #Lebanon pic.twitter.com/CaiTYfwta5
— Global War Report. (@GlobeWarReport) June 10, 2025
Israël avait averti vendredi qu’il continuerait à frapper le Liban jusqu’au désarmement du Hezbollah, au lendemain des frappes sur la banlieue sud qui ont détruit neuf immeubles selon le groupe terroriste islamiste.
L’armée israélienne avait indiqué avoir « frappé des sites de production souterrains de drones et des installations de stockage utilisées par l’unité aérienne du Hezbollah ».
Le président libanais Joseph Aoun avait alors dénoncé une « violation flagrante » du cessez-le-feu.
Israël poursuit ses frappes contre le Hezbollah malgré le cessez-le-feu qui a mis fin à plus d’un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte.
Selon l’armée israélienne, plus de 180 membres du Hezbollah ont été tués pendant cette période.
Le Hezbollah a commencé à attaquer sans provocation des avant-postes militaires et des communautés dans le nord d’Israël le 8 octobre 2023, en signe de soutien à son allié iranien, le Hamas, à Gaza, après l’attaque de ce dernier contre le sud d’Israël la veille.
Selon les termes du cessez-le-feu, le Hezbollah était tenu de retirer ses combattants au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière israélienne et de démanteler toutes ses infrastructures militaires au sud de cette limite. Israël devait se retirer du Liban, tout en conservant le droit de riposter à toute menace contre sa sécurité.
Depuis lors, l’État libanais s’emploie méthodiquement à démanteler les infrastructures du groupe terroriste dans le sud du pays et aurait saisi la majeure partie de son arsenal dans cette même région.