Dima Sorokin, 50 ans : merveilleux grand-père et ex-joueur de hockey sur glace
Il a été assassiné par des terroristes du Hamas en rentrant du travail, non loin de Sderot, le 7 octobre
Dimitri (Dima) Sorokin, 50 ans et originaire d’Ashkelon, a été assassiné par des terroristes du Hamas en rentrant du travail près de Sderot, le 7 octobre 2023.
Ce samedi-là, c’est à 6 heures du matin que Dima avait fini de travailler dans l’usine de plastique de Sderot qui l’employait et il avait pris la route pour rentrer chez lui, à Ashkelon. Lorsque les roquettes avaient commencé à s’abattre, il avait préféré attendre un peu, mais aux alentours de 7h50, il avait repris la route pour rentrer, explique la nécrologie officielle.
Arrivé au carrefour de Shaar Hanegev, il est tombé dans l’embuscade tendue par deux terroristes du Hamas qui l’attendaient et l’ont abattu à bout portant.
Il a été porté disparu pendant une semaine avant que sa famille ne soit informée que son corps avait été retrouvé. Entre-temps, ils sont malheureusement tombés sur une vidéo en ligne filmant son assassinat.
Il a été inhumé le 16 octobre à Ashkelon. Il laisse dans la peine son épouse Margarita, leur fille Ira, et leur petite-fille Talia, ainsi que sa mère Olga et son frère cadet, Vitaly.
Dima est né à Tcheliabinsk, dans le sud-ouest de la Russie. Après le lycée, il avait suivi les cours d’une école technique et obtenu son permis de conducteur de train. Selon ses proches, il était très sportif, jouait au hockey sur glace dans une équipe professionnelle locale et avait ses brevets de parachutisme.
En 1993, à l’âge de 20 ans, il avait épousé Margarita et en 1995, naissait leur fille Ira. C’est en 1998 que la famille avait décidé de s’installer en Israël, à Ashkelon, où ils avaient adopté deux chats, que Dima adorait.
Cela faisait 21 ans qu’il travaillait dans la même usine de plastique de Sderot.
Son employeur a déclaré qu’il avait « une solide éthique professionnelle, était très vif et dirigeait son équipe avec professionnalisme et minutie ».
À la naissance de sa petite-fille, il s’était pleinement consacré à son rôle de grand-père, entre jeux et promenades sur la plage, ont déclaré ses proches.
« Dima était la colonne vertébrale de cette famille, on pouvait toujours compter sur lui. Il a été un mari responsable, dévoué et attentionné, qui prenait grand soin des siens », a écrit sa femme Margarita en ligne.
« Nous allions fêter nos 30 ans de mariage le mois [de sa mort]. Nous avons du mal à accepter cette terrible nouvelle : nous sommes très tristes. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.