En acceptant d’être invité au Congrès, Netanyahu est déloyal envers Biden – NYT
Selon Thomas Friedman, si le chef du Hamas, tente - après la conclusion d'un accord - d'engager un nouveau combat contre Israël, le Premier ministre "en sera responsable"
Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël
L’éditorialiste du New York Times Thomas Friedman – souvent considéré comme le porte-parole des messages de l’administration du président américain – a qualifié mardi l’acceptation par le Premier ministre Benjamin Netanyahu d’une invitation à s’adresser à une session conjointe du Congrès de « tel acte de déloyauté envers Joe Biden – qui a fait tout le chemin jusqu’en Israël pour le serrer dans ses bras dans les jours qui ont suivi le 7 octobre – qu’il vous coupe tout simplement le souffle ».
« Poussés dans leurs retranchements, les principaux Démocrates du Sénat et de la Chambre ont signé l’invitation, mais le but inavoué de cet exercice républicain est de diviser les Démocrates et de provoquer des cris d’insultes de la part de leurs représentants les plus progressistes, ce qui aliénerait les électeurs et les donateurs juifs américains et les tournerait vers Donald Trump », a écrit Friedman dans sa chronique.
Il a également affirmé que le secrétaire d’État américain Antony Blinken devrait refuser de retourner en Israël « sans qu’Israël et le Hamas ne se mettent d’accord sur un plan clair de fin de guerre ».
Friedman a exhorté Israël à accepter ce qu’il décrit comme la demande du groupe terroriste palestinien du Hamas de mettre fin à la guerre et de retirer toutes les troupes en échange du retour de tous les otages.
Selon lui, si le chef du Hamas, Yahya Sinwar, tente – après la conclusion d’un accord de cessez-le-feu – d’engager un nouveau combat contre Israël ou d’introduire clandestinement des armes dans la bande de Gaza, « c’est lui qui en sera responsable ».