Gayssot : « il faut utiliser la définition de l’antisémitisme de l’UE »
L'auteur de la loi sur le racisme et l'antisémitisme qui porte son nom a réagi aux débats législatifs et à l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA
« Je suis d’accord avec l’idée qu’il faut utiliser ce que le Parlement européen a proposé comme définition de l’antisémitisme par rapport à l’antisionisme », a fait savoir l’ex-ministre des Transports et député communiste Jean-Claude Gayssot sur I24News.
Auteur de la loi du 13 juillet 1990 qui réprime la contestation de l’existence des crimes contre l’humanité, Jean-Claude Gayssot a réagi aux débats législatifs et à l’adoption de la définition de l’antisémitisme de l’IHRA qui ont suivi l’annonce de la hausse des actes d’antisémitisme en 2018.
Pour l’ancien élu de Seine-Saint-Denis, « lorsque l’antisionisme conteste l’existence de l’Etat d’Israël ou rend le peuple juif responsable de tous les maux de la terre, ça tombe sous le coup de l’antisémitisme, pas seulement du racisme, pas seulement de la xénophobie, ça tombe sous le coup de l’antisémitisme. »
« Non seulement il faut être vigilants mais aussi se mobiliser. Actuellement en France (…) un sursaut, une mobilisation est en train de s’organiser et c’est dans le cadre de cette mobilisation, de cette vigilance, de ce combat (…) qu’il faut engager tous les citoyens et mobiliser tout le monde », a conclu Jean-Claude Gayssot.