Israël dit avoir capturé en Syrie des membres d’une cellule « activée par l’Iran »
La cellule opérait dans deux endroits près de la frontière avec Israël et a été prise pour cible sur la base de renseignements recueillis ces dernières semaines

L’armée israélienne a annoncé mercredi avoir capturé les membres d’une « cellule terroriste activée par l’Iran » lors d’un raid dans le sud de la Syrie, où la télévision d’Etat a fait état de l’arrestation de trois personnes par des soldats israéliens.
La cellule opérait dans deux endroits près de la frontière avec Israël et a été prise pour cible sur la base de renseignements recueillis ces dernières semaines, selon l’armée israélienne.
Au cours du raid, les soldats de la 474e brigade régionale du Golan, qui ont mené l’opération conjointement avec les enquêteurs de terrain de l’unité 504 des services de renseignement militaire, ont également saisi des armes, notamment des armes à feu et des grenades.
Selon la télévision d’Etat syrienne, une patrouille israélienne « composée de huit véhicules et d’environ 40 soldats a arrêté trois personnes dans le village d’al-Bassali » dans la région de Quneitra, sur le plateau du Golan.
Faisant également état du raid, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), indique que les trois personnes sont « trois citoyens d’origine palestinienne » et qu’il n’y a eu « aucun affrontement ».
L’ONG syrienne ajoute que l’opération militaire israélienne a eu lieu deux mois après l’arrestation d’un parent des trois détenus et son transfert dans une prison israélienne.
Le 12 juin, les autorités syriennes avaient fait état d’un civil tué et de sept personnes enlevées lors d’une incursion de l’armée israélienne dans le sud de la Syrie, où l’armée israélienne avait alors annoncé avoir mené une « opération ciblée » et appréhendé plusieurs membres du Hamas, le groupe terroriste islamiste palestinien contre lequel Israël est en guerre à Gaza depuis octobre 2023.
Depuis la chute en décembre du dirigeant syrien Bachar al-Assad, allié de l’Iran, les autorités et l’armée israéliennes répètent qu’elles ne toléreront l’implantation d’aucune « menace » à sa sécurité dans le sud de la Syrie.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a affirmé lundi que son pays était « intéressé » par une normalisation de ses relations avec la Syrie, soulignant toutefois qu’Israël n’avait pas l’intention de restituer la partie du Golan syrien qu’il a conquise en 1967 et annexée en 1981.
Les forces israéliennes, qui se sont déployées dès décembre dans la zone démilitarisée (et sous contrôle onusien) sur ce plateau, mènent régulièrement des raids dans le sud de la Syrie.