Israël en guerre - Jour 626

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John Kerry suggère un plan de paix au Proche-Orient en 6 points

Le secrétaire d'État estime que ces propositions "pourraient servir de base à des négociations sérieuses lorsque les parties seront prêtes"

John Kerry le 9 avril 2015 (Crédit photo: Département d'Etat américain)
John Kerry le 9 avril 2015 (Crédit photo: Département d'Etat américain)

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a énoncé mercredi six grands principes faisant consensus selon lui au sujet de la paix au Proche-Orient, qui « pourraient servir de base à des négociations sérieuses lorsque les parties seront prêtes ».

« Sans préjuger ni imposer d’issue », M. Kerry a estimé lors d’une conférence de presse qu’il y avait « un large consensus sur le fait qu’un accord final sur le statut (d’Israël et des Territoires palestiniens, NDLR) répondant aux besoins des deux camps » comprendrait ces six points.

1 – « Etablir des frontières sûres et reconnues par la communauté internationale entre Israël et une Palestine viable et d’un seul tenant, en négociant à partir du tracé de 1967 avec des échanges de territoires équivalents acceptés par chacun. »

Ce principe, contenu dans la résolution onusienne 242 votée en 1967, « est accepté depuis longtemps par les deux côtés et reste la base d’un accord aujourd’hui ». « Aucun changement ne sera reconnu par la communauté internationale à moins qu’il ne soit accepté par les deux côtés ».

2- « Accomplir la vision de la résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations unies (datant de 1947, ndlr) de deux Etats, avec deux peuples, l’un juif l’autre arabe, avec une reconnaissance mutuelle et une équité des droits pour la totalité de leurs ressortissants respectifs. »

« Cela a été un principe fondamental de la solution à deux Etats depuis le début : créer un Etat pour le peuple juif et un Etat pour le peuple palestinien, dans lequel chacun peut accomplir ses aspirations nationales ».

3 – « Trouver une solution juste, approuvée, équitable et réaliste au problème des réfugiés palestiniens, avec une assistance internationale, et qui comprenne une compensation, des options et une aide pour trouver des logements permanents, une reconnaissance de la souffrance ainsi que d’autres mesures nécessaires pour une résolution totale qui soit cohérente avec deux Etats pour deux peuples. »

« La communauté internationale peut fournir un soutien et une assistance importants, y compris récolter des fonds pour contribuer à la compensation et à d’autres besoins des réfugiés », mais « sans affecter l’essence d’Israël ».

4 – « Trouver une solution acceptée mutuellement pour Jérusalem comme capitale internationalement reconnue de deux Etats, et protéger et assurer la liberté d’accès aux sites religieux en concordance avec le statu quo établi. »

« Jérusalem est la question la plus sensible pour les deux côtés, et une solution doit satisfaire non seulement les besoins des parties mais aussi les trois religions monothéistes ».

Le Dôme du Rocher, à gauche, sur le complexe appelé al-Haram al-Sharif par les musulmans et mont du Temple par les juifs, et le mur Occidental, site le plus saint du judaïsme, dans la Vieille Ville de Jérusalem, en octobre 2007. (Crédit : Jack Guez/AFP)
Le Dôme du Rocher, à gauche, sur le complexe appelé al-Haram al-Sharif par les musulmans et mont du Temple par les juifs, et le mur Occidental, site le plus saint du judaïsme, dans la Vieille Ville de Jérusalem, en octobre 2007. (Crédit : Jack Guez/AFP)

5 – « Répondre de manière satisfaisante aux besoins d’Israël en matière de sécurité et mettre un terme complet à toute occupation, tout en faisant en sorte qu’Israël puisse se défendre efficacement et que la Palestine puisse assurer la sécurité de sa population dans un Etat souverain et non militarisé. »

« Trouver le juste équilibre entre ces exigences est l’un des défis les plus importants auxquels nous ayons fait face pendant les négociations ».

6 – « Mettre fin au conflit et à toutes les requêtes en suspens, permettant des relations normalisées et renforçant la sécurité régionale pour tous, comme envisagé par l’initiative de paix des pays arabes. »

« Il est essentiel pour les deux côtés que l’accord final sur le statut résolve tous les questions en latence et apporte un règlement final au conflit, afin qu’ils puissent entrer dans une nouvelle ère de co-existence pacifique et de coopération ».

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