Katerina Tavgen Goldman, 26 ans: L’amoureuse des animaux qui formait des chiens-guides d’aveugles
Elle a été assassinée par les terroristes du Hamas alors qu'elle fuyait le festival de musique électronique Supernova, le 7 octobre
Katerina « Katya » Tavgen Goldman, 26 ans, qui était originaire de Holon, a été assassinée par des terroristes du Hamas, le 7 octobre, alors qu’elle tentait de fuir le site du festival de musique électronique Supernova.
Elle a été inhumée à Petah Tikva, le 13 octobre. Elle laisse derrière elle son époux, Matan, ses parents Natalia et Alexei et une sœur, Alexa.
Née en Biélorussie, Katya s’était installée avec sa famille en Israël alors qu’elle avait cinq ans et elle avait grandi à Holon. Elle avait épousé Matan Goldman en 2022.
Amoureuse du monde animal, sa famille et ses amis racontent qu’elle était toujours volontaire pour nourrir les chats et les chiens errants et qu’elle aidait à leur trouver un foyer. En sa mémoire, ses parents ont donné des sacs d’alimentation pour animaux à une clinique vétérinaire de Holon, rendant ainsi hommage à la mission qui avait été celle de toute la vie de leur fille.
Selon un éloge funèbre paru sur le site de la municipalité de Holon, Katya s’était focalisée sur la photographie et sur la vidéo pendant ses années de lycée ; elle était une excellente joueuse de tennis, un sport qu’elle pratiquait depuis de nombreuses années, et elle avait fait son service militaire comme conductrice de camion. Lorsqu’elle avait quitté Tsahal, elle était partie à l’étranger, passant notamment du temps en Bulgarie et en Italie. Katya rêvait de reprendre ses études et elle voulait s’inscrire en faculté de psychologie. Elle formait des chiens-guides d’aveugle.
Sur Facebook, Diana Pomerantsev a rendu hommage à son « amie depuis de si nombreuses années. Tu étais forte, audacieuse, tu étais drôle et pleine d’esprit. J’ai toujours eu le sentiment que tu faisais partie de ma famille… Je t’aime et tu resteras toujours dans mon cœur ».
Le mari de Katya, Matan Goldman, a écrit sur Facebook « qu’il n’y a pas un instant où je ne pense pas à toi et où tu ne me manques pas – si fort que de simples mots ne peuvent pas le décrire ».
« J’ai l’impression que ce sont des parties de moi-même qui ont été enlevées et que je dois vivre maintenant comme ça, sans elles, continuant à évoluer dans ce monde comme un orphelin, sans son cœur et sans son âme », a-t-il ajouté. « Mon cœur est brisé en mille morceaux et mon âme est en lambeaux… Tu es la personne la plus proche de moi, tu es celle qui me connaît le mieux, tu es celle qui me comprend le mieux, qui me voit tel que je suis, pour le meilleur et pour le pire ».
Matan a écrit que « ton sourire magique, tes éclats de rire, ton courage, ton rayonnement me manquent. Notre lien télépathique me manque, ce lien unique qui allait au-delà de tout le reste et qui était toujours là entre nous. Ton esprit libre, ta spontanéité, ta personnalité exceptionnelle qui était impossible à ignorer me manquent. Ton odeur, la lumière dans tes yeux, ton contact, tes étreintes, tes baisers me manquent. Tes blagues stupides et toutes ces choses insensées que nous faisions ensemble, nos conversations profondes, la profondeur que chacun de nous mettions dans notre relation – une relation sans laquelle j’ai l’impression de n’être rien – me manquent. »