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La Knesset approuve en première lecture la privatisation du radiodiffuseur public

Les élus donnent leur accord initial au projet de loi de vendre la chaîne Kann et Reshet Bet sous deux ans, suscitant des critiques sur la liberté d’expression et la démocratie

La députée Likud Tally Gotliv s'exprimant lors d'une commission des Affaires étrangères et de la Défense à la Knesset, à Jérusalem, le 19 novembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
La députée Likud Tally Gotliv s'exprimant lors d'une commission des Affaires étrangères et de la Défense à la Knesset, à Jérusalem, le 19 novembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

Un projet de loi visant à privatiser la société publique israélienne de radiodiffusion a été adopté mercredi en première lecture à la Knesset par 49 voix contre 46.

Le texte, parrainé par Tally Gotliv (Likud), impose au gouvernement de lancer un appel d’offres pour vendre les réseaux de télévision et de radio contrôlés par la Société de radiodiffusion, qui gère notamment la chaîne publique Kan et la station de radio Reshet Bet.

Selon le projet de loi, si aucun acheteur n’est trouvé dans un délai de deux ans, le radiodiffuseur sera supprimé, et ses actifs, y compris sa propriété intellectuelle, reviendront au gouvernement.

« La [Société publique israélienne de radiodiffusion] fournit un service au public, aux frais du public, sans demander au public s’il en veut ou non », a déclaré Gotliv.

Le ministre des Communications, Shlomi Karhi, s’est réjoui de l’avancée du projet de loi, affirmant que « le public n’a pas besoin de financer la radiodiffusion publique. Il existe suffisamment de chaînes d’information privées, qui ont toutes des taux d’audience supérieurs à ceux de la radiodiffusion publique. »

Le chef de l’opposition, Yair Lapid, a vivement dénoncé le projet, le qualifiant de « grave atteinte à la démocratie israélienne » et à la liberté d’expression.

« Le gouvernement a décidé de faire ce que font les régimes autoritaires : commencer par museler les médias libres pour ensuite s’attaquer à tout le reste », a-t-il déclaré.

Dans un communiqué, l’Association de la presse étrangère a critiqué le projet de loi, ainsi qu’une autre initiative visant le quotidien libéral Haaretz, les qualifiant de « vindicatives et motivées par des considérations politiques ».

La procureure générale, Gali Baharav-Miara, a également exprimé des critiques à l’encontre du projet de loi.

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