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80 ans de libération d'Auschwitz

Le camp d’extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau

Les historiens estiment à environ 1 100 000, dont environ un million de Juifs, le nombre de personnes - hommes, femmes et enfants, qui ont été tués la plus grande usine de la mort créée par les nazis

L'entrée de l'ancien camp de la mort nazi d'Auschwitz à Oswiecim, en Pologne, le 6 décembre 2019. (Crédit : Markus Schreiber/AP)
L'entrée de l'ancien camp de la mort nazi d'Auschwitz à Oswiecim, en Pologne, le 6 décembre 2019. (Crédit : Markus Schreiber/AP)

Le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, libéré il y a tout juste 80 ans, reste le symbole de la Shoah des Juifs pour avoir été la plus grande usine de la mort créée par les nazis allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le nombre exact des victimes de ce camp n’est pas connu avec certitude.

Mais les historiens estiment à environ 1 100 000 celui des morts, hommes, femmes et enfants, entre 1940 à 1945, dont environ un million de Juifs.

Les autres victimes furent surtout des Polonais non Juifs, des Roms et des prisonniers soviétiques.

Le complexe était constitué du camp de concentration d’Auschwitz, situé dans la ville polonaise d’Oswiecim, à 50 kilomètres à l’ouest de Cracovie (sud), et du camp d’extermination de Birkenau, à trois kilomètres de là.

Construit à partir de 1941, ce dernier est devenu en 1942 le plus grand lieu d’extermination des Juifs dans le cadre de la « Solution finale » nazie. Il abritait quatre chambres à gaz et quatre fours crématoires.

Ruines d’une chambre à gaz et d’un four crematoire à Auschwitz-Birkenau, camp de la mort nazi situé en Pologne, en octobre 2017. (Crédit : Matt Lebovic/The Times of Israel)

Les Juifs, qui arrivaient à Birkenau par train dans des wagons à bestiaux, étaient pour la plupart dirigés directement vers les chambres à gaz à l’issue d’une « sélection » effectuée sur la rampe d’arrivée. Seuls ceux en état de travailler comme esclaves étaient provisoirement laissés en vie.

Dès décembre 1942, le gouvernement polonais en exil à Londres a transmis aux Alliés un document intitulé « L’Extermination massive des Juifs en Pologne occupée par les Allemands ».

Il comprenait des comptes-rendus détaillés de la Shoah, dont témoignaient des membres de la résistance polonaise. Mais il n’a suscité que des réactions en sourdine de la part de la communauté internationale.

Le 27 janvier 1945, 7 500 prisonniers restant encore dans le camp ont été libérés par l’Armée rouge soviétique.

Avant leur fuite, les nazis avaient pris soin de détruire leur usine de mort et nombre de bâtiments de ce complexe de 42 km2 qui comprenait au total trois camps, en partie construits par leurs prisonniers.

Depuis 1947, ce site, symbole de la plus grande barbarie humaine, est classé monument national en Pologne et accueille un musée, Auschwitz-Birkenau, sous tutelle d’un comité international.

Le Centre juif d’Auschwitz à Oswiecim, en Pologne, reçoit environ un pour cent des 2,3 millions de visiteurs qui se rendent chaque année dans l’ancien camp de la mort. (Avec l’aimable autorisation du Centre juif d’Auschwitz/ via JTA)

Le site, également inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, s’étend sur 200 hectares et est visité chaque année par environ deux millions de personnes. Sa préservation et son entretien sont cofinancés par un fonds international permanent créé en 2012, auquel ont adhéré depuis 40 pays et dont le capital a dépassé en 2024 les 180 millions d’euros.

A la demande du gouvernement polonais, le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco a approuvé en 2007 une modification du nom officiel d’Auschwitz, appelé désormais « Auschwitz-Birkenau, camp allemand nazi de concentration et d’extermination (1940-1945) ».

Varsovie avait réclamé ce changement pour combattre la présence dans les médias étrangers d’expressions telles que « camps de concentration polonais » pour désigner les camps construits par les nazis sur le territoire de la Pologne occupée.

De telles erreurs continuent cependant à se produire de temps en temps, suscitant de fermes protestations des autorités polonaises.

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