Le Hamas autorise le personnel de l’ONU et de la Croix-Rouge à quitter Gaza
Le point de passage, fermé après l'assassinat de Mazen Foqaha, reste infranchissable pour les hommes âgés de 18 à 45 ans

Le Hamas, groupe terroriste au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé samedi autoriser les humanitaires étrangers de l’ONU et de la Croix-Rouge à entrer et sortir de l’enclave, après avoir fermé partiellement le principal point de passage vers Israël.
« Compte tenu des besoins en aide humanitaire à Gaza, le ministère de l’Intérieur [du Hamas] a décidé de permettre aux employés étrangers de l’ONU et de la Croix-Rouge d’entrer et de sortir » de l’enclave palestinienne, a indiqué son porte-parole dans un communiqué.
Pour les autres, les restrictions de circulation sont maintenues et les cas humanitaires urgents seront examinés individuellement, a-t-il ajouté.
Le Hamas a fermé dimanche le principal point de passage vers Israël, Erez, deux jours après l’assassinat de l’un des ses cadres terroristes, crime que le groupe attribue à l’Etat hébreu.

Il a depuis assoupli l’entrée dans l’enclave mais empêche toujours la sortie des hommes âgés de 18 à 45 ans.
Des humanitaires étrangers ont été empêchés de quitter Gaza ces derniers jours, selon une source humanitaire.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, des dizaines de patients palestiniens ont manqué des rendez-vous médicaux en Israël en raison de ces restrictions. Une coalition de 133 ONG de défense des droits de l’Homme a appelé jeudi le Hamas à ouvrir de nouveau le point de passage.
Le Coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen Orient (UNSCO) a suspendu ses missions dans la bande de Gaza « jusqu’à nouvel ordre », a indiqué vendredi une source proche de cette organisation.
Les restrictions imposées par le Hamas nuisent, selon la même source, au travail des humanitaires dans l’enclave.
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