Israël en guerre - Jour 492

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Le Hezbollah pourrait pénétrer en Israël lors de la prochaine guerre

Selon une source, le groupe terroriste pourrait s’emparer de certaines parties de la Galilée, dont des villes israéliennes

Marissa Newman est la correspondante politique du Times of Israël

Des tanks israéliens attaquent des cibles du Hezbollah à la frontière israélo-libanaise, le 18 juillet 2006 (Crédit : Olivier Fitoussi /Flash90)
Des tanks israéliens attaquent des cibles du Hezbollah à la frontière israélo-libanaise, le 18 juillet 2006 (Crédit : Olivier Fitoussi /Flash90)

Un haut responsable de l’armée indique que même si le Hezbollah ne projette pas d’attaquer Israël dans l’immédiat, un simple petit incident pourrait entraîner une guerre dans le nord d’Israël.

Si cette hypothèse s’avérait, il explique que l’organisation terroriste essaierait de s’emparer de certaines parties de la Galilée.

« La situation dans le nord est calme ; nous ne partons pas du principe que nous nous dirigeons vers une guerre », indique le responsable du commandement Nord, selon la Deuxième chaîne.

« D’autre part, il y a beaucoup d’évolution, il y a de petites choses qui pourraient créer des incidents bien plus graves. L’instabilité pourrait se développer et se transformer en guerre ».

L’armée a distribué dimanche des photos de membres armés du Hezbollah près de la frontière d’Israël.

Dans l’hypothèse d’une confrontation avec le Hezbollah, la durée des combats pourrait aller jusqu’à quatre mois. Les forces militaires devront affronter au moins 30 000 troupes.

Il y aurait un nombre considérable de victimes civiles du côté libanais et il y aurait même des infiltrations dans les villes du nord d’Israël pour mener des attaques, prédit le responsable militaire.

Selon ses affirmations, le Hezbollah pourrait s’emparer de la région de Rosh Hanikra, dont une petite ville près de la frontière libanaise, pendant des heures, si Israël ne frappait pas le groupe de manière préemptive.

Il explique que l’armée étudie un plan d’évacuation des résidents du Nord si cela est nécessaire, mais il met en garde sur le fait qu’il y aurait des victimes du côté israélien.

« Si nous pensons que nous serons capables de protéger nos civils, sans que l’ennemi ne réussisse [à faire de victimes], nous avons tort. Nous nous leurrons et nous leurrons la population ».

Cependant, il indique qu’Israël serait en mesure de récupérer les terres que le Hezbollah arriverait à saisir.

« Je peux affirmer que s’il arrive à saisir une partie de notre terre, nous avons la capacité de la récupérer », clame-t-il.

« Quand le Hezbollah parle de saisir la Galilée, ce n’est pas une occupation comme vous pourriez l’imaginer – il capturerait [la région de Rosh Hanikra] pour 3-4 heures. Si nous arrivons à nous emparer des hauteurs du Golan, ça ne serait pas un problème », ajoute-t-il.

Le responsable ajoute que, malgré les prouesses du Hezbollah dans le domaine du forage de tunnels, il n’a aucune connaissance de l’existence de tunnels terroristes transfrontaliers qui s’étendraient en Israël.

« Il est probable que le Hezbollah se soit engagé dans cette voie, mais je ne suis au courant de l’existence d’aucun tunnel dans la région, prêt à être utilisé pour une attaque. Le Hezbollah a pénétré le monde souterrain avant même que le Hamas n’y ait songé. Le Hezbollah a appris au Hamas comment s’y prendre pour préparer ce genre d’action », note-t-il, ajoutant que les infiltrations dans les villes du Nord puissent arriver sans que l’on passe par les tunnels, comme l’attaque de Misgav Am en 1980.

Le responsable affirme que la guerre civile syrienne a amélioré les capacités militaires du Hezbollah.

Si la situation s’embrase sur le front Nord, la population israélienne doit être préparée à une vaste campagne, met-il en garde.

« Si cela a duré 50 jours à Gaza, il est possible que la guerre dure quatre mois. La campagne pourrait être courte, mais elle pourrait être longue ».

« Il est important de transmettre le message au monde : comme le Hezbollah se situe dans des villages parmi la population civile, il y aura d’énorme dégâts au Liban. Dans cette guerre, il y aura beaucoup de victimes parmi ceux qui ne sont pas impliqués [dans les combats] ».

« A Gaza, on peut affirmer qu’en moyenne, 50 % de ceux qui ont été tués étaient des combattants du Hamas et 50 % de civils. Je ne connais aucune armée au monde qui arriverait à atteindre une telle quantité de victimes civiles dans une telle guerre aussi complexe ».

Il affirme que les groupes djihadistes ne posent pas de menace en Israël pour le moment. Il ajoute que la situation sécuritaire pourrait changer en l’espace de quelques mois.

Les commentaires de ce responsable militaire interviennent 10 jours après que la Deuxième chaîne ait diffusé un reportage détaillé sur la frontière libanaise. La chaîne a indiqué que l’armée israélienne « planifie et s’entraîne » pour « une guerre violente » contre le Hezbollah, sans préciser quand la guerre pourrait éclater.

L’armée avait donné l’autorisation à la Deuxième chaîne de filmer plusieurs positions le long de la frontière libanaise. Dans le reportage, un commandant de brigade avait averti que ce genre de conflit « est une autre histoire », comparée au conflit entre Israël et le Hamas.

« Nous devrions utiliser une force considérable » pour l’emporter rapidement contre le Hezbollah qui est soutenu par l’Iran.

Le colonel Dan Goldfus, le commandant de la 769ème de la brigade d’infanterie Hiram, indique « qu’il faut agir plus résolument, de manière plus drastique ».

Ce reportage indique que le Hezbollah aurait, selon des estimations,
100 000 roquettes – 10 fois plus que l’arsenal du Hamas – et que leurs missiles de longue portée, qui se trouvent à Beyrouth et dans d’autres régions à l’intérieur du pays, seraient capables de porter de lourdes ogives (qui pèseraient jusqu’à 1 tonne ou plus), avec un système de guidage précis, pouvant atteindre n’importe quel endroit en Israël.

Le système de défense du Dôme de fer d’Israël ne serait pas capable de faire face à ce genre de défi.

De ce fait, l’armée aurait à « manœuvrer rapidement » et à agir avec force pour obtenir une victoire décisive dans le conflit, explique Goldfus.

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