Le lieutenant-colonel Meidan Israel, 35 ans : Père fier et officier dévoué de Tsahal
Tué dans un accident de voiture lié à l'armée israélienne, le 25 octobre 2023
Le lieutenant-colonel Meidan Israel, 35 ans, chef de l’approvisionnement au Commandement du Sud, originaire de Yarhiv, a été tué le 25 octobre dans un accident de voiture lié à l’armée.
Meidan laisse derrière lui ses parents, Corinne et Zohar, son frère Yotam, son épouse Moran et leurs enfants, Liav, Aline et Lihi.
Il a été enterré le 27 octobre au cimetière militaire de Kfar Saba.
Meidan a grandi à Mazkeret Bayta et avait déménagé à Yarhiv après s’être marié avec Moran.
Selon la radio de l’armée, Meidan était un officier de Tsahal dévoué dans tous les sens du terme, mais il « ne manquait jamais une occasion de construire des Legos avec ses enfants ».
« Je te salue, mon cher et parfait fils qui est tombé au champ d’honneur dans l’effort de guerre », a déclaré Zohar, le père de Meidan, lors de ses funérailles, selon Ynet.
« J’ai perdu celui qui m’était le plus cher, mon cœur est déchiré. »
May Barko, qui a servi dans l’armée israélienne, a également pris la parole lors des funérailles, selon un média local : « Nous avons la chance et le privilège que Meidan ait été [notre commandant] », a-t-elle déclaré.
« Il nous a poussés à être meilleurs (..) dans tous les domaines. Je n’arrive toujours pas à y croire, j’ai le cœur brisé. Merci pour tout ce que tu as été pour nous. »
« Tu as consacré ta vie à l’armée », a déclaré son épouse Moran lors de ses funérailles, selon Ynet. « Tu as laissé un grand vide dans mon cœur, tu seras toujours mon bien-aimé. »
« Il veillait à ce que les soldats aient tout ce dont ils avaient besoin », a-t-elle ajouté. Moran a précisé que Meidan avait déployé des efforts inimaginables lorsque la guerre avait éclaté.
« Il n’avait ni dormi ni mangé, et a décidé de rentrer à la maison pour quelques heures pour se reposer parce qu’il ne pouvait pas le faire sur la base. Trois minutes après avoir pris le volant, il a été tué dans un accident. »
Même sa fille, qui est en CP, savait à quel point le travail de son père était important pour lui. Lorsque des commandants de Tsahal sont venus à sa shiva – semaine de deuil traditionnelle – a expliqué Moran, sa fille « leur a demandé de lui montrer que les soldats avaient tout ce qu’il fallait. Que même maintenant, quand son père n’est plus là, ils ne manquent de rien ».
« Tu es parti sans dire au revoir », a poursuivi Moran en s’adressant à son défunt mari.
« Tu m’as laissée avec trois merveilleux enfants qui t’aiment tant et à qui tu manqueras à jamais. Le petit Liavi me demande tous les jours : ‘Maman, est-ce que papa va rentrer aujourd’hui ?’, et je lui réponds : ‘Non, je ne pense pas, Liavi.' »
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