Le ministère des Affaires étrangères nomme 6 nouveaux ambassadeurs
Les nouveaux émissaires du Mexique, de la Grèce, du Kenya, de l'Uruguay, de la Lituanie et de La Haye doivent encore être approuvés par le gouvernement
Le comité de désignation du ministère des Affaires Étrangères a nommé dimanche six nouveaux ambassadeurs. Sont concernés : le Mexique, la Grèce, l’Uruguay, le Kenya, la Lituanie et La Haye.
Ces nominations doivent encore recevoir l’approbation du gouvernement.
C’est le diplomate Yosef Amrani qui a été désigné pour représenter le pays à Athènes, alors que Naor Gilon devrait être nommé à La Haye.
Oded Yosef a été nommé au poste d’ambassadeur du Kenya. Il doit remplacer Noah Gal Gendler, actuel représentant d’Israël au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie, au Malawi et aux Seychelles.
En Uruguay, c’est Yoad Magen qui a été choisi pour succéder à Galit Ronen. Yosef Levy pourrait prendre la suite d’Amir Maimon à Vilnius, et Zvi Tal celle de Jonathan Peled au Mexique.
Plus tôt dans le mois, plusieurs ambassadeurs israéliens avaient accusé Netanyahu de ne pas financer suffisamment leur représentation et d’avoir provoqué une crise sans précédent, lui réclamant de s’engager à abandonner les mesures suivies depuis quelques années.
Lors de l’assemblée annuelle des émissaires israéliens au ministère des Affaires Étrangères à Jérusalem, le Premier ministre, qui fait également office de ministre des Affaires Étrangères, avait évoqué la nécessité de changer les habitudes de vote dans les forums internationaux.
Mais lors de la partie à huit-clos de la réunion, les ambassadeurs avaient pesté contre les coupes budgétaires au ministère et contre la réattribution de certains de ses compétences à d’autres ministères, d’après des médias en hébreu.
« L’état du ministère des Affaires Étrangères n’a jamais été aussi critique », avait déclaré l’ambassadeur israélien aux Pays-Bas, Aviv Shir-On. « Nous n’avons aucun budget pour les activités, aucun moyen financier. Nous sommes constamment confrontés à des difficultés, puis nous découvrons que nous ne sommes pas rémunérés. »
Le syndicat du ministère proteste contre ces coupes budgétaires, qui ont affecté les salaires et entraîné la fermeture de missions diplomatiques, et menacé de faire grève.