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Le Parlement hongrois valide le retrait de la Cour pénale internationale

Cette décision avait été annoncée lors de la visite de Benjamin Netanyahu en mai ; le ministre des Affaires étrangères accuse la CPI de devenir un "organe judiciaire à motivation politique"

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban (à gauche) et le Premier ministre Benjamin Netanyahu se serrant la main après une déclaration à la presse au monastère des Carmélites dans le château de Buda, à Budapest, en Hongrie, le 3 avril 2025. (Crédit : Denes Erdos/AP)
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban (à gauche) et le Premier ministre Benjamin Netanyahu se serrant la main après une déclaration à la presse au monastère des Carmélites dans le château de Buda, à Budapest, en Hongrie, le 3 avril 2025. (Crédit : Denes Erdos/AP)

Le Parlement hongrois a voté mardi en faveur du retrait de la Hongrie de la Cour pénale internationale (CPI), une mesure annoncée début avril en réaction au mandat d’arrêt émis à l’encontre du dirigeant israélien Benjamin Netanyahu.

« La Hongrie rejette fermement l’utilisation des organisations internationales, en particulier des tribunaux, comme outil politique », a écrit le vice-Premier ministre Zsolt Semjen dans le projet de loi adopté par les députés.

Le texte a été approuvé par 134 parlementaires, 37 ayant voté contre et 7 s’étant abstenus.

Le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto va désormais notifier l’ONU de la mesure. Le processus prend généralement un an.

À ce jour, seuls deux États ont claqué la porte de cette juridiction, le Burundi et les Philippines.

Le Premier ministre Viktor Orban avait annoncé avoir lancé la procédure de retrait de son pays en recevant le chef du gouvernement israélien, malgré le mandat émis par la juridiction basée à La Haye à l’encontre de Netanyahu, soupçonné de crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité dans la bande de Gaza.

Le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar (à gauche) et le ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szijjártó lors d’une réunion, à Budapest, le 23 janvier 2025. (Crédit : Ministère des Affaires étrangères et du Commerce extérieur de Hongrie)

Dans un communiqué, Szijjarto a estimé que la Hongrie n’a « plus sa place » dans une « instance judiciaire peu sérieuse », jugeant « inacceptable que les actions de la Cour soient guidées par des motivations politiques ».

La Hongrie avait signé le statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, en 1999. Nécessaire pour rejoindre l’Union européenne (UE), sa ratification avait été officialisée deux ans plus tard, au cours du premier mandat d’Orban.

Mais ce pays d’Europe centrale a depuis expliqué n’avoir pas validé la convention associée pour des raisons de constitutionnalité et affirme ne pas être obligé de se conformer aux décisions de la CPI.

Créée en 2002, la CPI, dont le siège est à La Haye, a pour mission de poursuivre les auteurs des crimes les plus graves commis dans le monde lorsque les États ne sont pas disposés ou ne sont pas en mesure de le faire eux-mêmes. Au total, 125 pays ont ratifié le Statut de Rome, qui a institué la Cour, reconnaissant ainsi sa compétence.

Les États-Unis et la Russie n’en sont pas membres, pas plus que l’Israël, la Chine et le Myanmar. À ce jour, seuls le Burundi et les Philippines ont adhéré à la CPI avant de s’en retirer.

Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant font l’objet de poursuites de la CPI à la suite de la guerre déclenchée lorsque quelque 6 000 Gazaouis – dont 3 800 terroristes placés sous la direction du Hamas – ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre 2023. Les hommes armés ont massacré plus de 1 200 personnes, principalement des civils et ils ont enlevé 251 otages de tous âges, commettant de nombreuses atrocités et utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

En réponse à ce pogrom, le plus meurtrier de l’histoire du pays et le pire mené contre des Juifs depuis la Shoah, Israël, qui a juré d’anéantir le Hamas et de libérer les otages, a lancé des opérations militaires dans la bande de Gaza.

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