Le père de l’ado mort à la frontière égyptienne accuse le gouvernement
L’adolescent, qui travaillait sur le côté égyptien de la clôture de la frontière, a été tué par des tirs venus d'Egypte
Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.
Le père d’un adolescent israélien qui a été abattu pendant qu’il travaillait sur la clôture de la frontière avec l’Egypte a accusé le gouvernement et l’armée de ne pas lui avoir fourni de protection et de ne pas avoir répondu correctement aux tirs.
Le père, Bassem Abu Amar, a déclaré que l’armée israélienne ne protégeait pas suffisamment les ouvriers.
« Ils l’ont abandonné », a-t-il déclaré aux journalistes devant le centre médical Soroka de Beer Sheva, où son fils avait été transporté après l’incident.
« Plus de personnes auraient pu mourir. Où est le Premier ministre ? Où est le ministre de la Défense ? », a-t-il demandé.
Selon le responsable du chantier, l’adolescent travaillait sur le côté égyptien de la frontière pendant l’incident, et distribuait du café aux autres employés.
Selon un membre de la Knesset, le ministère de la Défense doit reconnaître l’adolescent tué sur la frontière. Omer Barlev (Union Sioniste) a déclaré qu’il était “choquant” que le ministère de la Défense ait employé un adolescent de 15 ans et a appelé le ministère à reconnaître l’adolescent décédé aujourd’hui comme étant tombé durant l’exercice de son devoir.
“C’est choquant que le ministère de la Défense ait pu employer un enfant de 15 ans”, a écrit Barlev.
« Le ministère de la Défense ne devrait pas s’abriter derrière des contractuels externes », a-t-il ajouté, déclarant qu’Abu Amar devait obtenir le statut d’un employé du ministère de la Défense tombé durant l’exercice de son devoir.
Une telle reconnaissance permettrait à la famille d’Abu d’accéder à une série de prestations d’état supplémentaires.
L’armée a indiqué que l’attaque à l’arme à feu ne semble pas relever d’un acte terroriste, et le ministère de la Défense a réaffirmé dans un communiqué qu’Abu Amar n’était pas un employé direct.