Le sergent chef Uriel Cohen, 33 ans : Le commandant « mort pour sa terre »
Il a été tué alors qu'il combattait dans le sud de Gaza, le 19 décembre
Le sergent-chef Uriel Cohen, 33 ans, commandant logistique à la Brigade Givati, originaire de Tzur Hadassah, a été tué pendant les combats le 19 décembre, dans le sud de la bande de Gaza.
Il a été enterré sur le mont Herzl de Jérusalem, le 20 décembre. Il laisse derrière lui son épouse, Chana ; deux filles, Shir, 2 ans et Lia, six mois ; ses parents, Racheli et Emanuel, ainsi que des frères et sœurs.
Cohen était économiste au sein de la banque Mizrahi depuis 2015. Cette dernière a fait savoir qu’elle avait été « attristée par la nouvelle de sa mort ».
Sa sœur, Avital Cohen, a déclaré au site d’information Mako qu’Uriel était « un héros ; il avait été rappelé pour son devoir de réserve dès le 7 octobre au sein de la Brigade Givati et dès qu’il avait un moment de libre, il allait voir ses filles, même seulement une heure, avant de revenir. C’était un ange, véritablement, il se préoccupait de tout le monde. Jamais il ne m’a dit non lorsque je lui ai demandé de l’aide au cours de ma vie, peu importe ce qu’il pouvait être en train de faire. »
Pour sa part, son épouse, Chana, s’est souvenue d’une personnalité profondément altruiste, d’un mari et d’un père dévoué.
« C’était un homme bon, c’était un homme qui s’inquiétait toujours des autres avant de penser à lui », a déclaré Chana devant les caméras de la Quatorzième chaîne. « Il adorait cette terre, il est mort pour cette terre, c’était quelqu’un de merveilleux ».
Chana a précisé qu’elle parlait avec son mari pendant les pauses dans les combats et qu’il disait qu’il savait qu’il pouvait ne pas revenir en vie : « Je pense que je reviendrai vivant mais même si ce n’est pas le cas, il n’y aura rien à faire ».
« C’est ce qu’il disait en gardant la tête haute », a-t-elle raconté. « Il était mon meilleur ami, c’était un homme qui était estimé et aimé par tout le monde ».
Elle a dit qu’il avait été rappelé par l’armée le 7 octobre et qu’il avait aidé à évacuer les corps sans vie des sites pris d’assaut par le Hamas, dans le sud d’Israël : « Il disait que c’était préférable de mourir sur le front que comme des agneaux amenés à l’abattoir, comme ça avait été le cas le 7 octobre. »
« Il disait : ‘Si je meurs, je veux que ma mort ait du sens. Je veux savoir qu’elle a servi à quelque chose’, » a-t-elle poursuivi.