Le verdict de la FIFA sur la suspension d’Israël reporté
Le report assure la participation de l'équipe israélienne de football aux Jeux olympiques de Paris 2024
Samedi, la FIFA a annoncé le report de sa décision sur d’éventuelles sanctions contre Israël en raison de la guerre à Gaza.
En mai dernier, la Palestinian Football Association (PFA) avait fait un recours auprès de la FIFA pour demander la suspension « immédiate » d’Israël de toutes les compétitions internationales après l’avoir accusé de « génocide » à Gaza.
La fédération palestinienne considère qu’Israël agit en violation de plusieurs statuts de la FIFA, notamment ceux liés au respect des droits humains et aux objectifs humanitaires.
La décision, qui devait initialement être rendue le 20 juillet, a été reportée au plus tard au 31 août. Le patron de la FIFA, Gianni Infantino, a justifié le report, expliquant qu’il correspondait à la demande des parties de bénéficier de plus de temps pour préparer leur argumentaire.
Le vote devrait avoir lieu au sein du Conseil de la FIFA, son instance exécutive. Il devrait notamment se baser sur l’avis d’experts juridiques indépendants, dépêchés par Infantino pour analyser les arguments de la PFA.
Un rapport paru cette semaine, et émanant d’avocats sud-africains spécialisés dans le droit international, préconise la suspension d’Israël de la FIFA pour violation de ses statuts. Les avocats en question font tous deux partie du contingent sud-africain accusant Israël de génocide devant la Cour internationale de justice.
Eko, une ONG de défense de la justice sociale, revendique par ailleurs plus de 300,000 signatures sous une pétition réclamant l’exclusion immédiate d’Israël du football international.
Ce délai supplémentaire permet donc à l’équipe israélienne masculine de participer aux Jeux olympiques de Paris, qui s’ouvrent dans quelques jours seulement.
Il est aussi prévu qu’elle dispute un match de la Ligue des nations contre la Belgique le 6 septembre prochain, match qui devrait se dérouler en Hongrie après que Bruxelles a jugé « impossible » son organisation dans la capitale belge.