Le vivre-ensemble d’Abu Gosh plébiscité à Aubervilliers
Le service jeunesse de la ville a invité le maire et des jeunes d'Abu Gosh. Une des participantes explique avoir été étonnée par "le contact entre les communautés"
Le département jeunesse de la ville d’Aubervilliers, située en banlieue parisienne lie des liens de plus en plus étroits avec cette ville de banlieue de 8000 âmes, à quelques milliers de kilomètres vers l’orient, Abou Gosh.
Abu Ghosh est bien connue pour ses belles églises, ses festivals de musique classique, ses restaurants de houmous, sa toute nouvelle et immense mosquée, et ses relations amicales uniques avec la population majoritaire juive de ses environs.
Comme le rapporte Le Parisien, samedi 25 mars dernier le service jeunesse d’Aubervilliers accueillait donc Issa Jaber, maire musulman de la ville israélienne d’Abou Gosh.
En septembre 2016 des jeunes d’Aubervilliers étaient partis à la découverte de ce lieu insolite de coexistence qu’est Abou Gosh.
« Nous avons créé ces rencontres pour que nos jeunes découvrent d’autres cultures et fassent partager ensuite leur expérience ici » souligne Noureddine Skiker au Parisien.
Le responsable jeunesse à la ville d’Aubervilliers, pragmatique, précise sa démarche: « Ce sont les jeunes d’Aubervilliers qui m’intéressent, ma mission ce n’est pas d’aller faire la paix là-bas. »
Une des participantes explique au Parisien avoir été étonnée par « le contact entre les communautés » à Abou Gosh, que l’on ne retrouve « pas forcément entre nous ».