Les enseignants du lycée en grève dans le cadre d’un conflit salarial
Le Syndicat des enseignants réclame des salaires d'au moins 12 000 shekels par mois ; le ministère de l'Éducation a déclaré que les collèges ouvriront normalement
Le Syndicat des enseignants du secondaire a annoncé faire grève dimanche dans le cadre d’un conflit salarial en cours avec le Trésor public.
Le syndicat demande que leur salaire minimum soit porté à 12 000 shekels par mois.
« Nous allons nous battre pour un salaire équitable », a déclaré Ran Erez, chef du syndicat, dans un communiqué vendredi, annonçant la grève.
Erez a accusé le ministère des Finances de « tergiverser » pendant une année entière. « Nous en avons assez ! »
« Le ministère des Finances a méprisé à maintes reprises les enseignants et les décisions du Tribunal national du travail afin que l’État mène des négociations sérieuses sur le fond et parvienne à un accord sur les salaires des enseignants. »
« Le ministère des Finances abuse de la patience dont a fait preuve le syndicat pendant une année et traîne les pieds », a conclu Raz.
Il a précisé que les enseignants de la Seconde à la Terminale participeraient à la grève, à l’exception des écoles d’éducation spécialisées.
Samedi, le ministère de l’Éducation a publié une déclaration confirmant que le personnel des collèges ne participera pas à la grève, conformément à une décision de justice selon laquelle le Syndicat des enseignants du lycée à l’origine des grèves n’avait aucune « autorité » sur les collèges.
« Le ministère de l’Éducation s’efforce de faire en sorte que les cours de dimanche se déroulent comme d’habitude dans tous les collèges », a indiqué le communiqué.
Avant la grève prévue, le ministère des Finances a appelé le Syndicat des enseignants à revenir à la table des négociations. « Nous sommes bouleversés par le comportement déroutant et la mauvaise foi du Syndicat des enseignants », a déclaré le ministère des Finances.
Le syndicat a annulé une réunion prévue avec des fonctionnaires du ministère des Finances jeudi, après que le Trésor a demandé de repousser le début de la réunion d’une heure.
Au mois d’octobre, Raz avait pris des mesures pour protester contre « l’impasse » des pourparlers sur une convention collective et les conditions d’emploi, en annonçant que les enseignants du lycée ne participeraient à aucune activité en dehors des heures de cours.