Les proches d’otages non inclus dans les prochaines libérations se disent laissés dans l’ignorance
Les quatre derniers captifs inclus dans la première phase sont Shlomo Mansour, Itzik Elgarat, Ohad Yahalomi et Tsahi Idan

Un proche de l’un des otages de Gaza qui ne figure ni sur la liste des otages tués devant être libérés jeudi, ni sur celle des otages qui devraient être libérés vivants samedi, a affirmé que les autorités ne l’ont pas contacté, ce qui le plonge dans l’ignorance la plus totale et dans la plus grande inquiétude quant au sort de son être cher.
Israël et le Hamas ont désigné les quatre otages morts qui doivent être libérés jeudi comme étant Shiri Silberman Bibas et ses deux jeunes fils, Ariel Bibas et Kfir Bibas, ainsi qu’Oded Lifshitz. Les autorités ont prévenu leurs familles.
Les deux parties ont également déclaré que les six captifs vivants dont le retour est prévu samedi sont Hisham al-Sayed, Omer Wenkert, Eliya Cohen, Avera Mengistu, Tal Shoham et Omer Shem-Tov. Leurs familles ont également été informées.
Conformément au cessez-le-feu et à l’accord sur les otages, le dernier groupe de personnes enlevées dans le cadre de la première phase de l’accord doit être restitué jeudi prochain et il s’agirait de quatre otages décédés.
Les quatre derniers captifs inclus dans la première phase sont Shlomo Mansour, Itzik Elgarat, Ohad Yahalomi et Tsahi Idan.
Si l’armée israélienne a confirmé la mort de Mansour, les autorités israéliennes n’ont fait aucune déclaration concernant les trois autres.
« Ce n’est que par les médias que nous savons que quatre otages qui ne sont pas en vie doivent revenir demain », a déclaré Mor Elgarat, le neveu d’Itzik, au site d’information Ynet.
« Ils ont dit qui étaient les six vivants, et nous sommes obligés de tirer des conclusions », a-t-il ajouté. « On nous donne des miettes. À quoi devons-nous nous préparer et comment ? Que va-t-il se passer et quand ? »
« Ne pas parler à son peuple, c’est tout simplement l’abandonner. Qu’est-ce qu’ils essaient de faire, faire disparaître les otages tombés au combat ? » s’est insurgé Mor Elgarat, ajoutant que l’incertitude est « terrible et angoissante ».