Otage : Tal Shoham, séparé de ses proches en captivité
Sa femme Adi Shoham et ses enfants Naveh, 8 ans, et Yahel, 3 ans, ont été libérés le 25 novembre, en même temps que d'autres membres de sa famille
Tal Shoham, 38 ans, a été kidnappé par des terroristes du Hamas, le 7 octobre, dans le kibboutz Beeri, le jour où quelque 3 000 terroristes du Hamas ont envahi Israël et assassiné 1 200 personnes – principalement des civils – et emmené environ 240 otages à Gaza.
Shoham a été kidnappé en même temps que sa femme, Adi Shoham, leur fille Yahel, 3 ans, et leur fils Naveh, 8 ans, ainsi que sa belle-mère Shoshan Haran, la tante de sa femme, Sharon Avigdori, et la fille de cette dernière, Noam, 12 ans.
Six membres de la famille de Shoham ont été libérés le 25 novembre dernier à la faveur de la trêve entre le Hamas et Israël négociée par le Qatar, l’Égypte et les États-Unis.
Les Shoham, qui vivent dans le nord, étaient venus rendre visite à la famille d’Adi pour le week-end férié de Simhat Torah. Adi a grandi dans le kibboutz où vivaient encore ses parents Shoshan et Avshalom Haran.
La sœur d’Avshalom, Sharon Avigdori, et sa fille de 12 ans, Noam, étaient également en visite ce week-end-là.
La sœur et le beau-frère de Shoshan Haran, Eviatar et Lilach Kipnis, vivaient à côté, à Beeri.
Le 7 octobre, ils s’étaient tous réfugiés dans la pièce sécurisée de Haran lorsque des hommes armés du Hamas ont fait irruption lors de l’assaut sanglant du groupe terroriste depuis la bande de Gaza.
Au départ, tous les membres de la famille ont été portés disparus : on les croyait tous kidnappés.
Le corps de Paul Castelvi, le soignant d’Eviatar Kipnis, a été retrouvé quelques jours plus tard dans la forêt voisine de Beeri. Lorsque le corps de Castelvi a été identifié, la famille a craint que les 10 membres de la famille aient également été tués.
Le 17 octobre, la famille a appris que les restes d’Eviatar Kipnis et d’Avshalom Haran avaient été identifiés.
Le 23 octobre, elle a été informée de la mort de Lilach Kipnis.
C’est à ce moment-là que la famille a su que les sept autres étaient otages à Gaza.
Les terroristes du Hamas ont mis le feu à leur maison, ce qui les a forcés à sortir, a expliqué Gilad Korngold, le père de Tal Shoham.
Korngold a fini par savoir que son fils (qui a hébraïsé son nom de famille il y a de cela des années) a été vu vivant et à l’extérieur à un moment donné ce jour-là.
Korngold, qui, comme son fils, est citoyen autrichien, a déclaré à la télévision israélienne, après la libération de sa belle-fille et de ses petits-enfants, que Naveh, âgé de huit ans, ne parlait pas de ce qu’il avait vécu.
Il « ne pose pas de questions sur papa, ne pose pas de questions sur grand-père », a déclaré Korngold.
Korngold a souligné que les enfants étaient détenus avec les femmes de leur famille, mais pas avec leur père.