L’extension de la Loi norvégienne coûterait 8,5 M de NIS par an aux contribuables
Le projet de loi ferait passer le nombre maximum de ministres autorisés à quitter leur poste et à revenir à la Knesset lorsqu'ils n'occupent plus leur fonction ministérielle
Carrie Keller-Lynn est la correspondante politique et juridique du Times of Israël.
Au premier jour de ses délibérations sur l’élargissement de la Loi norvégienne pour permettre à un plus grand nombre de ministres du gouvernement de démissionner de la Knesset et de céder leur siège à des collègues du parti, la commission de la Constitution, du Droit et de la Justice de la Knesset a estimé dimanche que les changements proposés coûteraient aux contribuables 8,5 millions de shekels supplémentaires par an à la Knesset actuelle, sur la base du coût marginal de cinq nouveaux députés par an.
Le projet de loi ferait passer le nombre maximum de ministres autorisés à quitter leur poste de législateur – et à revenir à la Knesset lorsqu’ils n’occupent plus leur fonction ministérielle – de cinq à dix pour les grands partis uniquement (un tiers du total pour les partis qui comptent au moins 18 législateurs).
Le seul parti de la coalition actuelle à être concerné par la législation est le Likud, qui compte 32 membres.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu souhaite que le projet de loi facilite la sortie de la Knesset des membres importants de son parti, le Likud, qui disposent d’un ministère, ouvrant ainsi la voie à des législateurs d’arrière-ban moins puissants pour occuper leur siège au Parlement.
Agacé par plusieurs législateurs du Likud pour les concessions importantes qu’il a faites lors des négociations de coalition avec les partenaires nationalistes et religieux du Likud, Netanyahu craint d’être contraint par les membres mécontents de son parti.
Malgré le fait que le Likud ait encouragé le projet de loi, le parti de Netanyahu a du mal à convaincre les ministres de renoncer à leur siège à la Knesset. Jeudi, seuls deux ministres ont présenté des lettres de démission de la Knesset. Il s’agit du ministre de la Culture et des Sports, Miki Zohar, et du ministre du Tourisme, Haim Katz.