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Liban: la justice ordonne la saisie de biens d’élus accusés dans l’explosion du port

La décision vise à interroger deux anciens ministres "pour avoir usé de leurs droits (...) de manière arbitraire en déposant des plaintes destinées à entraver l'enquête"

Un hélicoptère éteint un feu sur le site d'une explosion au port de la capitale libanaise Beyrouth, le 4 août 2020. (Crédit : STR / AFP)
Un hélicoptère éteint un feu sur le site d'une explosion au port de la capitale libanaise Beyrouth, le 4 août 2020. (Crédit : STR / AFP)

La justice a ordonné mercredi la saisie temporaire des biens de deux députés accusés dans l’affaire de l’explosion meurtrière qui a détruit le port de Beyrouth il y a deux ans.

« La juge Najah Itani a émis un ordre de saisie temporaire d’une valeur de 100 milliards de livres libanaises sur les biens des députés Ali Hassan Khalil et Ghazi Zeaiter », a indiqué une source judiciaire à l’AFP.

La décision de justice a été émise dans le cadre d’une plainte déposée par le barreau de Beyrouth auprès du tribunal civil de première instance de la capitale pour interroger les deux députés Ali Hassan Khalil (ancien ministre des Finances) et Ghazi Zeaiter (ancien ministre des Travaux publics et des Transports », pour avoir « usé de leurs droits (…) de manière arbitraire en déposant des plaintes destinées à entraver l’enquête », a-t-on ajouté de même source.

Le barreau réclame une compensation d’une valeur de 100 milliards de livres.

A la suite du drame du 4 août 2020 au port de Beyrouth, le barreau avait lancé des poursuites contre l’Etat au nom de près de 1 400 familles de victimes de l’explosion, qui a détruit le port et plusieurs quartiers de la capitale, faisant plus de 200 morts et 6 500 blessés.

Les députés Khalil et Zeaiter sont membres du parti Amal du président du Parlement, Nabih Berri.

Les politiciens mis en cause ont déposé une vingtaine de plaintes au total contre le juge Tareq Bitar pour entraver l’enquête, le forçant à suspendre ses investigations à plusieurs reprises. L’enquête est suspendue depuis fin décembre.

Les responsables politiques de tous bords refusent d’être interrogés par le juge, que le puissant groupe terroriste du Hezbollah accuse de politiser l’enquête, même si les autorités ont imputé le drame, qui a détruit des quartiers entiers de Beyrouth, au stockage sans mesures de précaution d’énormes quantités de nitrate d’ammonium.

A l’occasion du deuxième anniversaire de la tragédie, les proches des victimes ont réclamé une enquête internationale sur les causes de l’explosion, qualifiée de l’une des plus importantes non nucléaires jamais enregistrées dans le monde.

Les causes sont toujours inconnues tout comme l’identité des responsables, dans un pays où règne très souvent l’impunité.

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