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Lieux juifs aspergés de peinture verte : des suspects serbes présentés à un juge d’instruction

La piste d'une opération de déstabilisation venue de l'étranger est envisagée par les enquêteurs, à l'image de celle des "mains rouges" de mai 2024

Les murs de la synagogue Agoudas Hakehilos à Paris sont recouverts de peinture verte, le 31 mai 2025. (Crédit : Thibaud Moritz/AFP)
Les murs de la synagogue Agoudas Hakehilos à Paris sont recouverts de peinture verte, le 31 mai 2025. (Crédit : Thibaud Moritz/AFP)

Des Serbes suspectés d’avoir aspergé de peinture verte cinq lieux juifs, dont le Mémorial de la Shoah, dans la nuit de vendredi à samedi à Paris sont présentés jeudi à un juge d’instruction en vue de leur mise en examen, a appris l’AFP jeudi de sources proches du dossier.

Trois hommes de nationalité serbe avait été interpellés lundi dans les Alpes-Maritimes alors qu’ils s’apprêtaient à quitter le territoire.

Il n’était pas possible dans l’immédiat de savoir combien de ces Serbes sont finalement présentés jeudi après-midi à un juge d’instruction parisien, qui devra se prononcer sur leur éventuelle mise en examen.

Dans la nuit de vendredi à samedi, le mur des Justes du Mémorial de la Shoah, deux synagogues et un restaurant de la communauté juive, situés dans le 4e arrondissement de la capitale, ont été aspergés de peinture verte, ainsi qu’une synagogue dans le 20e arrondissement.

Les faits ont été découverts au petit matin par des policiers en patrouille et l’enquête a été confiée par le parquet de Paris à la Sûreté territoriale pour « dégradations commises en raison de la religion ».

Les caméras de surveillance du Mémorial et de deux synagogues ont capté des images de plusieurs hommes vêtus de noir. Aucun message ni revendication n’a été trouvé sur les lieux pris pour cibles.

La piste d’une opération de déstabilisation venue de l’étranger est envisagée par les enquêteurs, selon une source proche du dossier, à l’image de celle des « mains rouges » de mai 2024. Dans cette affaire, trois Bulgares, soupçonnés de les avoir peintes, ont été mis en examen et placés en détention provisoire en fin d’année dernière.

Les tags de « mains rouges », symbole lié au lynchage de soldats israéliens à Ramallah (Cisjordanie) en 2000, ont été analysés par les services de sécurité comme une opération d’ingérence de la part de russophones.

À l’automne 2023, deux Moldaves ont été interpellés pour avoir tagué des étoiles de David sur des façades d’immeubles parisiens, dans une autre opération présumée d’ingérence.

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