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L’immersion privée dans les mikvés approuvée

La décision suit une mesure similaire du grand rabbinat et fait écho aux avertissements des rabbins, selon lesquels réaliser le rite seul peut affecter son statut casher

Nora Edri, une balanit, la femme vérifiant que l'immersion dans un mikvé est casher selon la tradition juive. (Crédit : Hadas Parush/Flash90)
Nora Edri, une balanit, la femme vérifiant que l'immersion dans un mikvé est casher selon la tradition juive. (Crédit : Hadas Parush/Flash90)

Le ministère des Affaires religieuses aurait approuvé l’utilisation d’un mikvé [bain rituel] par des femmes sans supervision, trois mois après l’acceptation à contrecœur de cette mesure par le grand rabbinat d’Israël.

Israël Hayom a annoncé vendredi avoir obtenu une copie de la décision ministérielle officielle, qui sera publiée bientôt. Selon le journal, la décision établit que, « si une utilisatrice de mikvé souhaite s’immerger sans la présence d’une préposée ou de quiconque, il n’y a aucune raison de l’en empêcher. »

La décision cite cependant le rabbinat, qui avait déclaré que pour que l’immersion soit casher, elle nécessitait la présence d’une surveillante (balanit). « L’immersion sans la présence d’une balanit peut avoir des implications réelles pour le statut casher de cette immersion », est-il précisé dans la décision.

Selon Eden, un « centre d’éducation au mikvé », environ 750 000 femmes pratiquantes utilisent régulièrement un mikvé, et l’immense majorité d’entre elles sont des orthodoxes modernes – sionistes religieuses.

De plus, environ 10 000 femmes non pratiquantes ont chaque année leur seule expérience de mikvé avant leur mariage.

Le ministre des Services religieux David Azulay visite un mikvé de luxe dans l'implantation israélienne d'Alon Shvut, le 25 août 2015 (Crédit : Gershon Elinson/Flash90)
Le ministre des Services religieux David Azulay visite un mikvé de luxe dans l’implantation israélienne d’Alon Shvut, le 25 août 2015 (Crédit : Gershon Elinson/Flash90)

Le rabbinat propose des alternatives « casher » à ce que certains perçoivent comme la présence intrusive de la balanit, comme d’entrer dans le bain en portant une robe large ou de s’immerger en présence d’une amie plutôt que de la préposée, ou d’appeler la balanit dans la pièce une fois que la femme est déjà immergée.

La décision de juin du rabbinat avait eu lieu avant une audience de la Cour suprême sur une affaire présentée par Itim, une association qui aide les Israéliens à s’orienter dans la bureaucratie religieuse de l’Etat, qui demande un droit pour les femmes de s’immerger en toute intimité.

Dans sa réponse du 22 juin, le grand rabbinat établissait qu’il était contraire à la loi juive d’autoriser l’immersion dans les bains rituels sans la présence d’une préposée, et qu’il placerait des panneaux à cet effet dans les mikvés. Il a néanmoins accepté la demande d’intimité d’Itim.

L’affaire d’Itim ne traite que des femmes, pas de la question de l’utilisation des mikvés par les mouvements réformé et conservateur, qui a été décidée en février.

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