Israël en guerre - Jour 348

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L’Iran met en garde Israël contre une « entrée en action » d’autres parties

Selon le président iranien, "Washington nous a demandé de ne rien faire mais continue à apporter un vaste soutien à Israël"

Le président iranien Ebrahim Raissi s'exprimant lors d'une conférence de presse en marge de la 78e Assemblée générale des Nations unies, au siège de l'ONU, à New York, le 20 septembre 2023. (Crédit : Ed Jones/AFP)
Le président iranien Ebrahim Raissi s'exprimant lors d'une conférence de presse en marge de la 78e Assemblée générale des Nations unies, au siège de l'ONU, à New York, le 20 septembre 2023. (Crédit : Ed Jones/AFP)

Le président iranien Ebrahim Raissi a estimé dimanche qu’Israël avait franchi « les lignes rouges » en intensifiant son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, ce qui « pourrait » décider d’autres parties « à passer à l’action ». C’est la dernière mise en garde émise par la République islamique depuis le début de la guerre qui oppose Israël et le Hamas.

« Les crimes du régime sioniste ont dépassé les lignes rouges, ce qui pourrait pousser tous les autres à passer à l’action », a averti le président Raissi dans un message posté sur X (anciennement Twitter). « Washington nous a demandé de ne rien faire, mais ils continuent à apporter un vaste soutien à Israël », a-t-il ajouté.

« Les États-Unis ont transmis des messages à l’Axe de la résistance mais ils ont répondu une réponse claire sur le champ de bataille », a continué Raissi, recourant à un terme souvent utilisé par les responsables iraniens pour faire référence à la République islamique et à ses alliés, comme le Hezbollah au Liban, les Houthis au Yémen et les autres forces chiites en Irak et en Syrie.

Même s’il est difficile de dire à quoi Raissi faisait exactement référence, il y a eu une série d’attaques contre les forces américaines en Irak et en Syrie, ainsi que des échanges de tirs qui ne cessent d’augmenter entre le Hezbollah et les militaires israéliens sur la frontière libanaise, depuis le début du conflit à Gaza.

De la fumée s’élève après une frappe israélienne dans la bande de Gaza, le 28 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Ohad Zwigenberg)

La guerre entre Israël et le groupe terroriste à la tête de Gaza a suivi le massacre commis par les hommes du Hamas, le 7 octobre, sur le sol israélien. En cette matinée funeste, 2 500 terroristes ont fait irruption en Israël depuis la bande de Gaza par voie terrestre, aérienne et maritime, tuant plus de 1 400 personnes et prenant en otage 230 personnes de tous les âges, sous couvert d’un déluge de milliers de roquettes tirées sur les villes et villages israéliens.

Israël a lancé l’opération Épées de fer suite à ce carnage, jurant d’éradiquer le Hamas et de détruire les infrastructures du groupe terroriste à l’intérieur de la bande.

Le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas, a déclaré que, depuis le début des combats, plus de 8 000 personnes avaient perdu la vie dans la bande – la moitié des victimes seraient des enfants. Ces chiffres ne peuvent pas être vérifiés de manière indépendante. Un nombre significatif de morts seraient des terroristes du Hamas, déclarent les autorités israéliennes, et un grand nombre des personnes tuées auraient été victimes des centaines de roquettes tirées en direction d’Israël et qui, manquant leur trajectoire, seraient retombées dans la bande.

Environ deux millions de personnes vivent à Gaza.

L’Iran, qui soutient financièrement et militairement le Hamas, a salué l’attaque du 7 octobre, évoquant un « succès ». Toutefois, la République islamique a démenti toute implication dans l’assaut terroriste.

« L’Iran considère qu’il est de son devoir de soutenir les groupes de la résistance mais… les groupes de la résistance conservent leur indépendance concernant leurs opinions, leurs prises de décision et leurs actions », a noté le président iranien lors de son entretien avec Al-Jazeera samedi, selon une retranscription fournie par l’agence de presse d’État IRNA.

« Les États-Unis connaissent très bien nos capacités » militaires et ils « savent qu’elles sont impossibles à vaincre », a prévenu Raissi devant les caméras de la chaîne qatarie.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président américain Joe Biden ont mis en garde Téhéran concernant une éventuelle intervention dans le conflit – notamment par le biais de ses groupes mandataires et du Hezbollah libanais en particulier. Cela fait longtemps que l’Iran laisse entendre que la guerre menée par l’État juif contre le groupe terroriste du Hamas, soutenu par Téhéran, pourrait s’élargir.

Un nuage de fumée s’élève d’une position de l’armée israélienne touchée par des missiles du groupe terroriste du Hezbollah, vu depuis le village de Tair Harfa, village libanais proche de la frontière avec Israël, dans le Sud-Liban, le 20 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Hassan Ammar)

Las semaine dernière, Raissi a appelé à « un renforcement de la coopération » entre les pays de la région pour éviter l’interférence des nations extérieures.

« Un front uni et unifié dans le monde musulman aurait pu empêcher l’oppression et les agressions du régime sioniste et les excès de ses soutiens occidentaux de manière plus efficace », a-t-il déclaré, des propos cités par l’agence de presse IRNA.

Ces propos ont été tenus alors qu’il recevait les lettres de créance du nouvel ambassadeur saoudien à Téhéran, Abdullah bin Saud al-Anazi. Les deux pays ont échangé leurs envoyés après une rupture des relations qui avait duré sept ans. L’accord a été négocié par la Chine.

Le président iranien avait déjà demandé, le 12 octobre, aux pays arabes et musulmans de se rassembler pour « stopper les crimes » d’Israël.

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