L’Israélien retrouvé mort en Hongrie a été battu à mort
Le corps d’Ofir Gross était caché sous des débris de construction ; il a été frappé plusieurs fois avec des briques
Ofir Gross, un étudiant israélien qui a disparu pendant qu’il était en vacances en Hongrie, aurait été battu à mort et son corps caché dans un site de construction par deux hommes qui voulaient lui voler ses effets personnels, selon la police hongroise.
Les deux hommes auraient tué Gross pendant qu’il dormait dans le jardin d’une maison abandonnée en le frappant à plusieurs reprises avec des briques qui étaient sur le sol.
Après l’avoir tué, les deux suspects ont déplacé le corps de Gross dans un site de construction abandonné et l’ont recouvert de débris de construction. Ils ont ensuite enterré un des deux téléphones portables avec son sac de couchage et sa tente, et le second avec son ordinateur portable, a révélé l’enquête préliminaire.
Gross avait été reporté comme disparu après avoir abandonné le contact avec sa famille le 21 avril, pendant qu’il voyageait en Hongrie.
Son corps avait été retrouvé dans une forêt, dans la nuit du samedi 30 avril, deux semaines après sa disparition dans le pays d’Europe orientale. Selon un rapport publié le lendemain de cette découverte et basé sur les éléments médico-légaux de la scène, Gross avait été assassiné.
La police n’a pas encore publié les noms des suspects, qui ont 19 et 21 ans.
Sa famille a déclaré que Gross, 40 ans, qui était étudiant en génie biomédical en Allemagne, séjournait avec un ami dans la ville du sud de la Hongrie de Tiszakecske, quand son hôte avait soudain dû se rendre dans la capitale, Budapest.
Gross était alors parti vers l’est, pour Debrecen, la deuxième ville du pays, et avait disparu quelque part en chemin.
La semaine dernière, sa sœur Gali avait déclaré à Ynet que son frère était une personne très compétente et capable, et que sa disparition était inattendue.
Pendant leur dernière conversation, le 21 avril, Gali a déclaré que Gross lui avait dit qu’il n’avait nulle part où séjourner à Debrecen, et qu’un jeune homme qu’il venait de rencontrer l’avait invité à passer la nuit dans sa maison.
Gali Gross a utilisé Facebook mardi après avoir appris la nouvelle, exprimant son deuil et remerciant les personnes impliquées pour leurs efforts pour retrouver son frère.
« C’est difficile d’écrire maintenant… cela exprime l’acceptation de la situation actuelle, et comment une telle situation peut-elle être acceptée ? », a-t-elle écrit.
« Dans tous les cas, c’est important pour moi de vous remercier. De remercier tous ceux qui ont été actifs en partageant le post, ceux qui ont aidé et conseillé et proposé de l’aide. Des animaux ont emporté mon frère, arrachant une fleur de nos vies. Ofir était spécial, une personne sur un million, un être humain intelligent, beau, curieux, qui utilisait son savoir pour aider ceux qui l’entouraient. Ofir, tu me manques déjà tant ! Je suis blessée et j’ai du mal à imaginer ce qu’il s’est passé. »
L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.