Netanyahu suggère de nommer la guerre contre le Hamas et le Hezbollah « Guerre de la Renaissance »
Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a appelé à ce que la guerre en cours contre les groupes terroristes palestinien du Hamas et chiite libanais du Hezbollah soit nommée « Guerre de la Renaissance ».
Le conflit contre le Hamas, qui dure depuis un an, était jusqu’à présent connu officiellement sous le nom d’Opération « Épées de fer ».
S’exprimant lors d’une réunion spéciale du cabinet pour marquer le premier anniversaire du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre, Netanyahu a déclaré : « Il s’agit de notre guerre d’existence, la ‘Guerre de la Renaissance’. C’est ainsi que j’aimerais appeler officiellement cette guerre. »
« Notre contre-attaque contre nos ennemis de l’axe du mal iranien est une condition nécessaire pour assurer notre avenir et garantir notre sécurité », a-t-il poursuivi.
« Nous mettrons fin à la guerre lorsque nous aurons atteint tous les objectifs que nous nous sommes fixés : renverser le pouvoir maléfique du Hamas, ramener tous nos otages à la maison – les morts comme les vivants -, contrecarrer toute menace future de Gaza à l’encontre d’Israël et ramener nos résidents du sud et du nord en toute sécurité dans leurs foyers. »
« Israël change la réalité de la sécurité dans notre région. Pour le bien de nos enfants, pour le bien de notre avenir, pour s’assurer que ce qui s’est passé le 7 octobre ne se reproduira plus jamais. »
Lors de la réunion, Netanyahu a allumé une bougie du souvenir en l’honneur des victimes, suivie d’une minute de silence. Après la récitation de psaumes et une prière pour les soldats de Tsahal et les otages, les ministres ont visionné des images des atrocités commises par le Hamas le 7 octobre.
Le Forum des familles des otages et disparus a réagi en publiant une déclaration : « Nous souhaitons rappeler au Premier ministre qu’il ne peut y avoir et qu’il n’y aura pas de renaissance sans le retour de tous les otages. »