Tsahal: 2 jours pour tuer un commandant du Jihad qui utilisait des boucliers humains
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
Tsahal jure de continuer à cibler les hauts commandants du Jihad islamique, et affirme avoir attendu deux jours avant de tuer le chef adjoint de la force de roquettes parce qu’il utilisait des boucliers humains.
Le chef du commandement du Sud de Tsahal, le général de division Eliezer Toledano, a déclaré que l’armée poursuivrait les assassinats ciblés de membres du Jihad islamique palestinien, suite à la dernière frappe durant laquelle un membre important a été tué.
« Nous avons commencé par le commandement [supérieur] lors de la première attaque. De là, nous avons poursuivi avec une deuxième attaque la nuit dernière, au cours de laquelle nous avons tué le chef du dispositif de roquettes. Et maintenant, nous avons tué son adjoint », a indiqué Toledano aux journalistes.
Il précise qu’Ali Ghali, tué hier soir, et Ahmad Abu Daqqa, tué il y a peu, sont tous deux « responsables des roquettes ».
« L’idée maîtresse est d’atteindre les personnes qui utilisent des boucliers humains pour se protéger de nous et qui mènent des combats à partir des zones urbaines », a déclaré M. Toledano.
« Le travail de nos services de renseignement est impressionnant, en particulier celui du Shin Bet, et celui de l’armée de l’air est extraordinaire », ajoute-t-il.
Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagarai, ajoute que l’armée surveillait Abu Daqqa depuis deux jours avant de l’avoir ciblé.
« Nous attendions le moment où il ne serait pas avec la famille qu’il utilisait comme bouclier humain », explique Hagari.