Tsahal : une frappe à Gaza a visé 3 hauts responsables du Hamas, mais conteste le bilan des victimes
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
L’armée israélienne affirme que les cibles de la frappe aérienne nocturne menée dans la zone humanitaire désignée par Israël dans le sud de la bande de Gaza étaient trois hauts responsables du groupe terroriste palestinien du Hamas.
Il s’agit de Samer Ismaïl Khader Abu Daqqa, chef des équipes aériennes du Hamas, d’Ossama Tabash, chef de la surveillance et des cibles au sein de la division des renseignements du groupe terroriste palestinien, et d’Ayman Mabhouh, un autre haut responsable du Hamas.
Tous trois étaient « directement impliqués dans le pogrom du 7 octobre » et dans d’autres attaques contre les troupes déployées à Gaza et contre Israël au cours des derniers mois.
Tsahal affirme avoir pris « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils lors de la frappe, notamment une « longue collecte de renseignements » et une surveillance aérienne continue dans les heures précédant l’attaque, « de manière à vérifier la présence [des cibles] dans la zone aux côtés d’autres terroristes ».
Les autorités du Hamas ont affirmé que 40 personnes avaient été tuées et 60 blessées dans l’attaque. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables.
L’armée réfute ce bilan, affirmant que « de manière générale, et selon un examen préliminaire, les chiffres publiés par le Bureau d’information du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas, qui a constamment diffusé des mensonges et de fausses informations tout au long de la guerre, ne s’alignent pas sur les informations détenues par Tsahal, sur les munitions précises utilisées et sur la précision de la frappe ».
« Malgré les mesures étendues prises par Tsahal pour permettre à la population gazaouie de s’éloigner des zones de combat, notamment en désignant une zone humanitaire, le groupe terroriste du Hamas continue de placer ses opérateurs et son infrastructure armée dans la zone humanitaire et d’utiliser systématiquement les civils gazaouis comme bouclier humain pour ses activités terroristes », ajoute l’armée.