Un groupe de familles d’otages demande au Premier ministre d’accepter l’accord proposé sur les captifs
Un groupe de proches d’otages détenus à Gaza a exhorté le gouvernement à accepter la proposition d’accord qui ouvrirait la porte au retour de leurs êtres chers dans un discours qui a été prononcé à Tel Aviv.
Einav Zangauker, dont le fils, Matan, est gardé en otage, a dit qu’elle ressentait l’espoir, pour la première fois depuis des mois, « de pouvoir serrer mon Matan dans mes bras ». Elle a ajouté que cette opportunité d’accord ne pouvait être manquée.
« Premier ministre Benjamin Netanyahu, nous avons vu comment vous avez torpillé les accords, encore et encore, au moment de vérité. N’ayez pas l’audace de nous briser à nouveau le cœur », a-t-elle dit.
Elle a ajouté que le Premier ministre avait le devoir de rapatrier les otages qui, a-t-elle déclaré, ont été abandonnés le 7 octobre.
« Seule la pression publique amènera un accord. Descendez dans les rues avec nous », a-t-elle supplié.
Danny Elgarat, dont le frère Itzik est retenu en captivité, a indiqué que le public israélien se tenait aux côtés des familles d’otages et qu’il soutenait un accord, évoquant des sondages répétés.
« Le peuple pense que le pays ne se rétablira pas sans le retour de tous les otages. Un groupe d’extrémistes au sein du gouvernement, complètement coupé du peuple, veut les condamner à mort. Les dirigeants doivent agir conformément à la volonté du peuple et ils doivent entendre les cris de l’opinion publique israélienne », a-t-il dit.
Ayala Metzger, dont le beau-père, Yoram, est retenu en otage, a appelé les proches de Netanyahu à l’empêcher de saboter un éventuel accord.
« C’est votre devoir de garantir que cet accord sera mené à bien. Vous ne pouvez pas rater cette opportunité. Si Netanyahu fait des difficultés ou qu’il met des bâtons dans les roues des négociations, venez devant le public et dites la vérité », a-t-elle déclaré.