Un responsable du Hezbollah exclut toute remise d’armes tant qu’Israël ne se sera pas retiré

Un responsable du Hezbollah a affirmé que le groupe terroriste soutenu par l’Iran refusait catégoriquement de discuter de la remise de ses armes à l’armée libanaise – à moins qu’Israël ne se retire complètement du sud et ne cesse son « agression ».
Un accord de cessez-le-feu conclu au mois de novembre a mis fin à plus d’un an d’hostilités entre le Hezbollah et Israël, des hostilités qui avaient été déclenchées par les attaques incessantes du groupe terroriste contre Israël dans le cadre de la guerre de Gaza, dont deux mois de guerre ouverte qui ont décimé les dirigeants de l’organisation armée.
Israël affirme que les cinq points qu’il continue de tenir dans le Sud-Liban sont essentiels pour assurer la sécurité des habitants du nord du pays. L’État juif continue également à mener des frappes aériennes au Liban en réponse à ce qu’il considère comme des violations du cessez-le-feu.
« Il ne s’agit pas de désarmer », a dit Wafiq Safa dans une interview accordée à la station de radio Al-Nur du Hezbollah. « Ce que le président (Joseph Aoun) a dit dans son discours d’investiture est une stratégie défensive ».
Safa, que les experts considèrent comme appartenant à la faction la plus radicale du groupe, a noté que le Hezbollah avait fait part de son positionnement à Aoun qui a déclaré mardi qu’il souhaitait « faire de 2025 l’année de la restriction des armes à l’État » uniquement.
Dans son interview, Safa a posé la question suivante : « Ne serait-il pas logique qu’Israël se retire d’abord, puis qu’il libère les prisonniers, puis qu’il cesse son agression… et qu’ensuite nous discutions d’une stratégie défensive ? »
« La stratégie défensive consiste à réfléchir à la manière de protéger le Liban, et non à se préparer à ce que le parti remette ses armes », a-t-il dit.