L’ONU exige qu’Israël libère le travailleur humanitaire accusé d’aider le Hamas
Israël rejette une demande de l'ONU de libérer un de ses employés ; Danny Danon affirme qu'Israël "opère dans le cadre de la loi"
L’organisation des Nations unies a appelé à la « libération immédiate » de son employé arrêté par Israël pour avoir aidé le groupe terroriste du Hamas. Il aurait détourné des gravats du projet de l’UNDP de la bande côtière au profit du Hamas qui construit une jetée pour ses forces marines, selon la Deuxième chaîne.
L’ONU a rejeté ces accusations, affirmant que le transport des gravats était conforme à des instructions écrites données par l’Autorité palestinienne.
L’ingénieur Waheed Abd Allah Bossh, qui travaillait pour le Programme de développement de l’ONU (Pnud) depuis 2003, a été arrêté en juillet et inculpé par une cour civile plus tôt ce mois-ci.
Le Pnud a ajouté qu’il était « grandement inquiet » de ces accusations alors que le Hamas, qui gouverne la bande de Gaza depuis 2007, a nié son implication.
Israël a affirmé que Bossh, 38 ans, de Jabaliya dans le nord de Gaza, a été recruté par le Hama pour qu’il utilise son travail pour le Pnud pour servir les intérêts militaires du Hamas.
L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Danny Danon, a répondu à une lettre du bureau des Affaires juridiques des Nations unies des affaires juridiques qui demandaient la libération de Waheed Abd Allah Bossh, un travailleur du Pnud qui a été arrêté en juillet pour avoir aider l’organisation terroriste du Hamas, affirmant qu’il devrait recevoir l’immunité diplomatique.
« Israël opère conformément à la loi et nous continuons de le faire dans ce cas », a déclaré Danon en réponse à la lettre.
« Nous n’accordons pas l’immunité aux terroristes qui tentent de nuire à nos citoyens ».
L’ONU affirme que tous les employés de l’organisation devraient recevoir les privilèges de l’immunité diplomatique des autorités locales et que jusqu’à la libération de Bossh de prison, il convient de lui accorder des visites de l’organisation.
« L’ONU et d’autres organisations doivent mettre en œuvre une réforme globale du mécanisme d’aide humanitaire à Gaza », a ajouté Danon : « Chaque dollar dépensé et chaque recrutement local par une organisation internationale doit être surveillé pour vérifier qu’ils contribuent à aider les habitants de Gaza et ne financent pas des activités terroristes », a-t-il affirmé.