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Lula renvoie l’envoyé que Bolsonaro avait nommé en poste en Israël

Axios a indiqué que le nouveau président a promis une approche plus "équilibrée et traditionnelle" du conflit au Moyen-Orient que son prédécesseur notoirement pro-Israël

Le président brésilien Jair Bolsonaro, à gauche, et le Premier ministre israélien  Benjamin Netanyahu lors d'une conférence de presse à la résidence du Premier ministre, à Jérusalem, le 31 mars 2019. (Crédit : Debbie Hill/POOL/AFP)
Le président brésilien Jair Bolsonaro, à gauche, et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une conférence de presse à la résidence du Premier ministre, à Jérusalem, le 31 mars 2019. (Crédit : Debbie Hill/POOL/AFP)

Le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira, a renvoyé l’ambassadeur de son pays en poste en Israël, apparemment dans le cadre d’un remaniement plus large après l’éviction du président Jair Bolsonaro et la violente prise d’assaut du Parlement par les partisans de ce dernier.

Gerson Menandro Garcia de Freitas – un général à la retraite – a été nommé ambassadeur en Israël par Bolsonaro en 2020, vraisemblablement dans le but de stimuler la coopération en matière de sécurité entre les deux pays.

Vieira a également démis de leurs fonctions l’ambassadeur du Brésil aux États-Unis et le consul général à New York.

Selon le site d’information Axios, le nouveau président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a promis d’adopter une approche plus « équilibrée et traditionnelle » du conflit israélo-palestinien que son prédécesseur.

Samedi, des centaines de partisans de l’ancien président d’extrême-droite Bolsonaro ont pris d’assaut le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême dans ce que da Silva a appelé une attaque « fasciste ». Bolsonaro a fui en Floride après avoir perdu les élections présidentielles.

Partisan d’Israël déclaré, Bolsonaro cultivait des liens étroits avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et était considéré comme l’un de ses principaux alliés internationaux.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à gauche, accueilli par Jair Bolsonaro, alors président élu du Brésil, au fort de Copacabana, à Rio de Janeiro, au Brésil, le 28 décembre 2018. (Crédit : Leo Correa/POOL/AFP)

En octobre dernier, Benjamin Netanyahu a soutenu Bolsonaro lors de l’élection brésilienne, le remerciant de « renforcer l’alliance entre le peuple d’Israël et le peuple du Brésil ».

Dans l’un de ses premiers gestes après avoir remporté l’élection en 2018, Bolsonaro avait juré de suivre l’exemple de son modèle politique, le président américain de l’époque, Donald Trump, et de déplacer l’ambassade du Brésil en Israël de Tel Aviv à Jérusalem. Cependant, au lieu de cela, le pays sud-américain avait ouvert un bureau commercial dans la capitale israélienne en 2019.

Netanyahu avait envoyé son allié clé et confident Yossi Shelley pour être l’ambassadeur d’Israël à Brasilia. Shelley avait été largement raillé en 2019 pour avoir tenté de dissimuler le fait que du homard – l’un des aliments interdits par les lois alimentaires juives – avait été servi lors d’une rencontre avec le président brésilien Jair Bolsonaro, en retouchant maladroitement une photo du repas.

En début de semaine, Shelley a été confirmé au poste de directeur-général du cabinet du Premier ministre.

En 2009, da Silva avait chaleureusement accueilli le président iranien de l’époque, Mahmoud Ahmadinejad, un négationniste notoire dont le régime persécute les minorités et les critiques, pour une visite qui avait suscité des critiques internationales.

Le président élu brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, souriant lors de la cérémonie de certification de son élection au tribunal suprême électoral à Brasilia, au Brésil, le 12 décembre 2022. (Crédit : Eraldo Peres/AP)

Un an plus tard, da Silva est devenu le premier chef d’État brésilien à se rendre en Israël depuis que l’empereur Pedro II avait visité la Terre sainte en 1876. Il avait toutefois refusé de se rendre sur la tombe de Theodor Herzl, qui faisait partie de l’itinéraire des responsables étrangers en visite en l’honneur du 150e anniversaire du père du sionisme. Quelques jours plus tard, il avait déposé une gerbe sur la tombe de Yasser Arafat à Ramallah. Au cours du dernier mois de son administration, son gouvernement avait officiellement reconnu un État palestinien.

Cependant, da Silva dispose d’une large coalition et il est donc peu probable qu’il prenne des mesures extrêmes concernant Israël.

La JTA a contribué à cet article.

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